Togo - "Le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) est en train de perdre espoir avec la lenteur inacceptable dans les procédures devant permettre la mise en œuvre des recommandations " issues des états généraux de la presse tenus du 30 juin au 2 juillet 2014 à Kpalimé (120 km au nord-ouest de Lomé).
C’est ce qui ressort d’un communiqué du syndicat à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale pour le travail décent, commémorée tous les 7 octobre.
Le SYNJIT ne comprend pas pourquoi depuis plus de trois (3) mois, les patrons ne respectent pas les dispositions de la Convention collective interprofessionnelle en vigueur au Togo depuis Janvier 2012 « en attendant la signature au plus tard fin 2014 d’une Convention collective sectorielle de la presse privée du Togo », comme convenu à ces rencontres.
Et pourtant, rappelle le SYNJIT, « les journalistes employés dans le privé au Togo font face à une insécurité dans leur emploi et l’on observe les plus hauts niveaux d’inégalité, de mémoire d’homme. Jusqu’à présent, le salaire moyen d’un journaliste employé dans le privé est encore en deçà de 50.000 Fcfa (soit 100$) par mois. Ils se nourrissent mal, ils s’habillent mal et sans aucune sécurité sociale. Nombre d’entre les journalistes employés travaillent presque sans salaire ».
Un appel pressant est donc lancé à la Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et de la Formation civique, Kouméalo Anaté pour, « accélérer la mise en place des structures chargées de la mise en œuvre des recommandations des états généraux ainsi que la mise en œuvre même de ces recommandations, au même rythme que celle qui a conduit à l’organisation des états généraux de la presse togolaise ».