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Togo : Le traître Joseph Kokou Koffigoh a oublié le 14è commandement «Ne t’éternise pas au pouvoir»
Publié le jeudi 9 octobre 2014  |  Liberté


© aLome.com
Le Premier Ministre , Me Joseph Kokou KOFFIGOH


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Il était la superstar de la cérémonie du mois du civisme et de la citoyenneté lancé vendredi au Palais des Congrès de Lomé. Il avait ravi la vedette à l’hôte de l’évènement dame Germaine Kouméalo et même au Premier ministre Arthème Ahoomey-Zunu. Lui, c’est l’ancien Premier ministre Joseph Kokou Koffigoh. Rayonnant dans toute sa splendeur, grandeur et magnificence d’antan. Et très inspiré en plus. En témoignent les 12 commandements ou plutôt les 13 commandements ingénieux qu’il a proposés pour épicer la cérémonie.


Et le 13è commandement est celui qui a le plus retenu notre attention. Eh oui, 13, chiffre fétiche, chiffre sacré de Gnassingbé Eyadema ! « Si tu es militaire, tu ne dois pas commettre de coup d’Etat ». Tel est en substance le 13è commandement du livre de Joseph 8, Koffigoh 5.

Ironie de l’histoire, Gnass père, un militaire, demi-solde démobilisé de l’armée coloniale française- il a fait la guerre d’Indochine, enfin ses contempteurs disaient qu’il servait comme cuisinier- était celui qui avait perpétré le tout premier coup d’Etat sanglant en Afrique ayant permis au clan Gnass de continuer à jouir du pouvoir à ce jour. Ce commandement de Joseph Kokou Koffigoh peut résonner en écho : « Ne fais pas au fils ce que le père a fait à autrui ».

Ceci dit, on pense que Joe Koko aurait pu ajouter à la suite du 13è commandement, un 14è qui peut s’intituler ainsi : « Ne t’éternise pas au pouvoir ». On n’est pas une monarchie, mais bien dans une république. Et il sied qu’après deux mandants, on cède la place à une autre personne pour lui permettre de faire ses preuves.

«Vous n’avez pas le droit divin de gouverner votre peuple, la sagesse ne se repose pas seulement en une personne. Quand vous accédez au pouvoir et que vous accomplissez votre tâche, partez pour que d’autres viennent pour continuer là où vous vous êtes arrêtés », disait justement le président ghanéen John Dramani Mahama à ses pairs.



Ne pas cumuler mandat sur mandat est la condition sine qua non qui peut amener un militaire à ne pas commettre le péché, à observer scrupuleusement le 13è commandement. C’est notre humble avis.




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