Ouverture mardi à Bamako d'une réunion sur la mutualisation des régimes d'assurance maladie du Mali, du Togo et du Gabon - Une réunion destinée à élaborer le cahier de charges de la mutualisation des systèmes d’information des régimes d’assurance-maladie du Mali, du Gabon et du Togo s’est ouverte mardi à l’hôtel Mandé de Bamako sous la présidence du ministre malien de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté.
Cette réunion, selon les initiateurs, est conçue comme un cadre d’échanges, de réflexion et de partage de points de vue et d’expériences sur la gestion des régimes d’assurance-maladie dans les trois pays africains.
Les experts de la question vont travailler sur l’harmonisation du système d’information afin, entre autres, d’améliorer les résultats engrangés par les structures en charge de la gestion du régime d’assurance-maladie dans leurs pays.
Ils se pencheront également sur les opportunités qu’offre le régime mais aussi sur les orientations nécessaires pour impulser l’assurance-maladie et répondre positivement aux besoins des assurés, conformément aux orientations de la Conférence inter-africaine de la Prévoyance sociale (Cipres).
Pour le ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, les activités du comité d’élaboration du cahier des charges de la mutualisation du système d’information de la branche assurance-maladie répond parfaitement aux objectifs assignés à la Cipres.
Le directeur administratif et financier de l’Institut national d’assurance-maladie (Inam) du Togo, Adogli Ambroise, a expliqué que la Cipres a jugé utile que ses pays membres mutualisent leur système d’information, en ajoutant que la rencontre de Bamako permettra aux différents pays de s’enrichir mutuellement.
Dans la gestion du régime d’assurance-maladie en Afrique, le Mali, le Gabon et le Togo ont pris une bonne longueur d’avance sur nombre de leurs voisins. Ils s’imposent aujourd’hui comme des modèles de réussite dans la mise en œuvre du régime d’assurance-maladie et la prise en charge du risque maladie, a-t-on constaté.
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