Le gouvernement a donc décidé d’une nouvelle organisation militaire territoriale, qui selon les autorités, s’inscrit dans le cadre de la refondation de l’outil de défense et de sécurité du Togo « initié par le Président de la République en vue de donner aux forces armées togolaises la pleine capacité opérationnelle pour mieux assurer la sécurité des Togolais et garantir la paix et la stabilité indispensables au développement ».
Ce projet de décret vise à asseoir toutes les mesures et actions relatives à cette refondation sur une base juridique appropriée, a indiqué jeudi soir Kouméalo Anaté, ministre de la Communication, des Arts, de la Culture et de la Formation Civique. Il prévoit un aménagement de la chaîne de commandement opérationnelle ainsi que des formations propices au renforcement de la sécurité à l’intérieur du territoire national et sur les frontières, a précisé cette dernière. Les forces armées togolaises et la gendarmerie nationale seront à cet effet appelées à rapprocher leurs structures en raison de deux régions militaires et de deux régions de gendarmerie subdivisées chacune en cinq secteurs.
La première région couvre la région Maritime et celle des Plateaux et la seconde regroupe les régions Centrale, de la Kara et des Savanes. Le Commandant de chaque région disposera de son centre opérationnel régional et aura à sa tête un officier supérieur général secondé par un adjoint, selon les articles 7 et 8 de ce décret.
La FOSEL est née
En outre, la Force sécurité élection présidentielle (FOSEL) 2015 voit le jour. Elle sera placée sous la supervision de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le commandement opérationnel du ministère chargé de la Défense. Sa mission, selon le Conseil des ministres est d’assurer la sécurité du processus électoral sur toute l’étendue du territoire nationale. « Elle prendra toutes les mesures nécessaires pour maintenir l’ordre public, avant, pendant et après les opérations de vote », précise le Conseil des ministres.