Le groupe des cinq, comme on les appelle communément au Togo, composé de la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’union européenne et le PNUD, dans une déclaration succincte appelle aux réformes constitutionnelles et institutionnelles.
A la suite de l’appelle des églises catholique, évangélique presbytérienne et méthodiste du Togo de voir les réformes politiques se faire avant la tenue des élections présidentielles de mars 2015 la communauté internationale représentée au Togo appelle de nouveau la classe politique à opérer les réformes.
« Les Chefs de missions de l’Union européenne, de la France, de la République fédérale d’Allemagne, des Etats-Unis d’Amérique, ainsi que la Coordinatrice résidente du système des Nations unies accrédités au Togo s’associent à l’appel récent des églises du Togo en faveur d’une issue positive du processus de réformes constitutionnelles, encore inachevées. La poursuite de ce processus repose sur l’engagement de tous à faire avancer la démocratie dans un esprit de compromis ». Dit en intégralité la déclaration conjointe des ambassadeurs et représentants d’institutions internationales.
Une déclaration du groupe des 05 qui appuie fortement celle des églises au Togo contrairement à la réaction du président de la cour constitutionnelle qui soutient que la page des réformes est ainsi tournée choisissant ainsi et ouvertement le camp de Faure Gnassingbé.
L’Accord Politique Global (APG) signé en 2006 par les différents acteurs sociopolitiques préconise les réformes afin que les processus électoraux au Togo répondent au standard requis. C’est de cet accord que Faure Gnassingbé tire une certaine légitimité du fait de son accession sanglante au pouvoir qu’il a usurpé à la faveur d’un holdup électoral inouï.
A la suite de l’appelle des églises catholique, évangélique presbytérienne et méthodiste du Togo de voir les réformes politiques se faire avant la tenue des élections présidentielles de mars 2015 la communauté internationale représentée au Togo appelle de nouveau la classe politique à opérer les réformes.
Mais depuis la signature de l’APG, Faure Gnassingbé devenu président de la république par la force des choses n’a cessé d’user de subterfuges et de dilatoires pour ranger aux oubliettes la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Ni les recommandations de la Commissions Vérité Justice et Réconciliation, ni les incessantes interpellations de l’opposition, de la société civile, des religieux et des représentations diplomatiques ne semblent émouvoir le fils d’Eyadema et sa clique décidées à aller aux élections dans des conditions antidémocratiques pour des résultats frauduleux et un président illégitime et impopulaire.
Les togolais sont sensés élire le Président de la République dans 05 mois et tout porte croire que le processus électoral se passera comme d’habitude au royaume des Gnassingbé.