Au Togo, 62,5% des filles de 9 à 18 ans sont victimes des violences physiques dans les ménages, a rappelé la ministre togolaise de l'Action sociale, de la Promotion de la femme et de l'Alphabétisation, Dédé Ahoéfa Ekoué, à l' occasion de la célébration le 11 octobre de la Journée internationale de la fille sous le thème "Renforcer les capacités des filles, briser le cycle de la violence".
Cette prévalence a été révélée par une étude sur les violences basées sur le genre réalisée en 2010 au Togo et qui a montré également une prévalence de 91,9% pour les violences psycho- morales.
La même étude a fait état d'une prévalence de 5,5% pour les violences sexuelles, 25% pour les violences économiques, 21,1% pour les violences institutionnalisées et 22,5% pour les discriminations.
Face à cette situation, la ministre Ekoué a annoncé que le gouvernement "intensifiera ses efforts pour briser le cycle de la violence à l'endroit des filles en comptant sur et en développant les capacités des filles ".
La célébration de cette journée a pour but, a-t-elle souligné, d'interpeller l'opinion internationale sur les discriminations et inégalités dont les filles sont "victimes du simple fait de leur jeune âge et de leur sexe.
Pour la ministre Ahoéfa Ekoué, la journée internationale de la fille devra être saisie comme une l'opportunité pour une " alliance citoyenne " contre la violence faite aux filles.