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Présidentielle : des pays occidentaux exigent la relance des réformes
Publié le samedi 11 octobre 2014  |  Xinhua


© Autre presse par DR
Marc Fonbaustier, nouvel ambassadeur de France au Togo


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Les missions diplomatiques de l' Union européenne, de la France, de l'Allemagne et des Etats-Unis, ainsi que la Coordination résidente du système des Nations Unies au Togo ont apporté vendredi leur appui à un appel des églises du Togo pour la relance du processus de réformes institutionnelles et constitutionnelles, alors que le pays se prépare pour l'élection présidentielle au premier trimestre 2015.


Dans un communiqué conjoint, ces représentations diplomatiques "s'associent à l'appel récent des églises du Togo en faveur d'une issue positive du processus de réformes constitutionnelles, encore inachevées".

"La poursuite de ce processus repose sur l'engagement de tous à faire avancer la démocratie dans un esprit de compromis", selon le communiqué.
Leur sortie fait suite à un appel conjoint de l'Eglise Catholique, de l'Eglise Evangélique Presbytérienne et de l'Eglise Méthodiste du Togo pour la relance du processus des réformes institutionnelles et constitutionnelles.

Les réformes en question sont recommandées par l'Accord Politique Global (APG) signé en 2006 par l'ensemble des acteurs politiques et qui avait ramené l'apaisement socio-politique après les violences ayant émaillé l'élection présidentielle organisée après le décès, le 5 février 2005, du chef de l'Etat, le général Gnassingbé Eyadèma.

Les réformes portant entre autres sur la limitation du mandat présidentiel ont tardé à se faire, pendant que l'actuel chef de l' Etat Faure Gnassingbé, arrivé au pouvoir en avril 2005 et qui a bouclé deux mandats, peut se présenter de façon indéfinie.

Le 30 juin dernier, l'Assemblée nationale a rejeté un projet de loi comportant plusieurs réformes, que le gouvernement lui a soumis suite au dialogue politique entre les partis parlementaires initié par le Premier Ministre togolais.


Ce qui a suscité un appel conjoint des églises baptisé "Pour l' amour de la patrie", rendu public le 1er octobre. Dans cet appel, les églises ont indiqué avoir appris "avec grand étonnement et profonde déception" le rejet par l'Assemblée Nationale du projet de loi introduit.


Elles ont déploré que "l'absence de confiance et l' intransigeance" des acteurs n'aient pas permis d'aboutir à l' adoption du texte de loi "vivement attendu par les Togolais", considérant l'acte de l'Assemblée nationale comme une "rebuffade essuyée par le peuple" et un "regrettable recul enregistré dans l' engagement" pris par les acteurs politiques.


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