La question des réformes institutionnelles et constitutionnelles est à nouveau au devant la scène avec la sortie médiatique du président de la Cour constitutionnelle Aboudou Assouma qui affirmait le 3 octobre dernier que « la page des réforme est tournée ». Depuis cette sortie, les acteurs politiques n’ont de cesse de se prononcer sur la question.
La dernière sortie en date est celle d’Alberto Olympio, président national du Parti des Togolais qui expose sa vision des choses dans une réflexion publiée sur sa page facebook. Les réformes, dit-il, sont « essentielles » pour permettre au pays de partir sur des « bases saines ».
« Elles sont pour moi essentielles car nous ne pouvons repartir sur des bases saines sans avoir garanti à nos concitoyens un pays où la constitution protège leurs droits et limite la toute-puissance de la fonction présidentielle », avance-t-il dans cette analyse. Il estime que le retard dans la mise en œuvre de ces réformes est « dénué de bon sens ».
«Ces réformes doivent se faire et s'inspirer des conclusions de la CVJR, comme je l'ai toujours prôné. En effet, comment parler de réconciliation si les préalables de Vérité et de Transparence ne sont pas appliqués ? Comment parler de réconciliation sans parler du principe d'indépendance et de neutralité de la justice ? Les récentes déclarations surprenantes du président de la cour constitutionnelle renforcent l’assujettissement de cette importante institution à l’exécutif ?
Aujourd'hui ce sont nos principaux partenaires internationaux qui à leur tour montent au créneau pour appuyer la démarche des religieux et demander la mise en place de ces réformes avant le scrutin. Le régime doit comprendre qu’il ne vit pas en autarcie et qu’il doit tenir compte de l’avis du peuple, des organisations de la société civile, des organisations non gouvernementales, des leaders religieux et de la communauté internationale », écrit l’auteur du livre à paraître « Je prends le parti des Togolais ».
Alberto Olympio est un jeune homme d’affaires de nationalité togolaise. Il est le président du groupe Axxend, spécialité dans l’ingénierie informatique et président du Parti des Togolais.