Le souci de rendre performant la formation universitaire et des cadres qualifiés a amené la communauté universitaire à procéder à l’adoption ce 09 octobre du plan stratégique et de la charte d’éthique. Cette adoption fait suite aux réformes à l’université de Lomé pour la période 2015-2020.
La signature de cette charte d’éthique et du plan stratégique viennent à point nommé surtout que l’université de Lomé connait depuis un certains nombre d’années des difficultés dans la gestion de ses acteurs. Au nombre de ces difficultés le nombre pléthorique des étudiants, le manquent de salles de cours, de formalités et surtout celles liées à l’inadéquation formation-emploi. D’où il était nécessaire pour avancer d’opérer une certaine réformes pour donner un bouvet d’oxygène à l’Université de Lomé et aux étudiants.
Le représentant du ministre de l’enseignement supérieur, professeur Agrée Koffi Mawunyo Agbenoto a dans son discours souligné sa satisfaction par rapport à cette « ambition légitime que nourrit l’université de Lomé qui consiste à «être et de rester l’une des premières universités de la sous-région ouest africaine ».
Ce plan stratégique permettra de renforcer la capacité des enseignants, changer la gouvernance de l’université de Lomé, moderniser les offres de formation et promouvoir la culture de l’excellence…
Outre cela, la charte d’éthique interpelle la communauté universitaire sur ses responsabilités envers la société qu’elle édifie sur le plan développement intégrale. A ce propos, il est souhaitable que des valeurs comme l’excellence, la vérité et la transparence, la responsabilité, la liberté, l’équité et le vivre ensemble se cultivent d’avantage au sein de l’université.
Pour le président de l’Université de Lomé Prof Koffi Ahadji-Nonon, l’université a pour responsabilité de former les cadres qualifiés. « L’une des positions de l’université, c’est la formation des cadres et ces cadres ne sont pas formés pour être au chômage et jusque là, on a reproché à la plupart des université particulièrement francophone de former des cadre qui ne correspondent pas au besoin en emploi de leurs pays. Depuis l’adoption du reforme LMD, l’un des volets c’est de mettre l’accent sur la professionnalisation des formations à travers les compétences qui sont apprises par les apprenants » a-t-il indiqué.