La question des réformes constitutionnelles et institutionnelles est revenue au goût du jour depuis quelques jours et mobilise les énergies tant au niveau de la classe politique de l’opposition, de la société civile togolaise, des églises et des partenaires du Togo. Alberto Olympio vient de rencontrer Mgr Nicodème Barrigah sur la question.
Le président du Parti des Togolais s’est également prononcé sur la question des réformes et estime que cette question est assez essentielle pour permettre au pays de repartir sur des bases saines. De ce fait, Alberto Olympio qui venait de rencontrer Monseigneur Nicodème Barrigah pense qu’il faut garantir aux togolais un pays où la constitution protège leurs droits et limite la toute-puissance de la fonction présidentielle.
« Il est tout autant dénué de bon sens que bientôt deux ans après la publication du premier tome du rapport final de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation, dirigé avec engagement par Monseigneur Barrigah sous financement de l’Union Européenne, aucune véritable action visant à apaiser les tensions sociales et politiques n'ait été significativement menée », a dénoncé Alberto Olympio.
Le candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2015 déplore le rejet par la majorité parlementaire du projet de loi introduit par le gouvernement le 03 juin dernier à l’Assemblée nationale. M. Olympio indique que ce rejet brise le souhait des togolais de voir la vie politique connaître une réelle décrispation.
L’homme qui s’exprime à la suite d’une rencontre avec le Président de la CVJR estime que les réformes doivent se faire et s'inspirer des conclusions de la CVJR, comme je l'ai toujours prôné.
« En effet, comment parler de réconciliation si les préalables de Vérité et de Transparence ne sont pas appliqués ? Comment parler de réconciliation sans parler du principe d'indépendance et de neutralité de la justice ? Les récentes déclarations surprenantes du président de la cour constitutionnelle renforcent l’assujettissement de cette importante institution à l’exécutif ? », se demande le « Bill Gates togolais ».
S’inspirant des pressions des principaux partenaires internationaux du Togo et des religieux, M. Olympio invite le régime de Faure Gnassingbé à se rendre compte que le Togo n’est plus en autarcie et que l’avis du peuple, des organisations de la société civile, des organisations non gouvernementales, des leaders religieux et de la communauté internationale compte dans le processus électoral en cours.... suite de l'article sur Autre presse