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Politique : Bientôt un nouvel État ouest-africain?
Publié le lundi 13 octobre 2014  |  Nap Afrique Monde


© aLome.com par Atapointe
Le président John Dramani Mahama élu à la tête de la CEDEAO
Samedi 29 mars 2014. Yamoussoukro (Côte d`Ivoire). Le président ghanéen John Dramani Mahama succède au président ivoirien Alassane Ouattara a la tête de la CEDEAO


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Les natifs de Transvolta du Ghana (communément appelés Volta région ou Togo britannique) veulent une autonomie, mieux une indépendance de leur territoire vis-à-vis de la République ghanéenne qu’ils ont rejoint en décembre 1956 aux lendemains de la seconde guerre mondiale et de la partition du Togo en deux (Togo français et Togo britannique) après l’échec des Allemands. Des tractions sont en cours, a appris l’Agence de presse Afrique-Monde.


Un nouveau drapeau flottera-t-il sur la côte ouest-africaine ? En tout cas c’est ce que laissent penser les ressortissants du « Togo britannique ». Interrogé, l’un des initiateurs Papa Charles Koumondje, confirme avoir plusieurs fois discuté de la question avec le gouvernement ghanéen et saisi par courriers les autorités anglaises (la Grande-Bretagne).

Ils auraient aussi saisi les Nations Unies et auraient déjà les appuis des responsables. Papa Koumondje qui a déjà fêté ses soixante-dix-sept printemps, nous a aussi confirmé qu’ils se sont bien renseignés sur le passé de leur territoire avant de prendre cette décision.

« Ce n’est pas uniquement la région de la Volta qui veut une indépendance mais toute la partie sud du Togo (britannique) jusqu’au nord, c’est-à-dire de la frontière Aflao (proche de la capitale Lomé) à Bogou qui part de Dapaong (Togo français) ; sur la lisère », -t-il déclaré à Afrique-Monde.

Déjà une nouvelle rencontre aura lieu le 13 septembre 2014 entre les leaders du mouvement et les populations concernées à Hô (Ghana) à Hô (Ghana).

Il faut dire que la Crimée ukrainienne passée russe il y a quelques mois, et la région de Donetsk où les combats sont encore rudes dans l’Est de l’Ukraine sans oublier de différents mouvements de par le monde qui luttent pour une indépendance de leur territoire dont le MNLA, où le Mouvement national de libération de l’Azawad des Rebelles Touaregs font aussi des vagues sur d’autres cieux.

Pour l’histoire, les troupes anglo-françaises s’emparent du Togoland en 1914, au cours de la Première Guerre mondiale. Avec la débâcle allemande, le traité de Versailles de juin 1919 entérine le partage du Togoland entre la Grande-Bretagne (partie occidentale) et la France (partie orientale).

En octobre 1956, le Togoland « français » devient une République autonome au sein de l’Union française, tout en conservant son statut de territoire sous tutelle de l’ONU.


La partie « britannique » choisit alors de fusionner avec la colonie voisine de la Côte-de-l’Or (Gold Coast) pour former le Ghana au terme d’un référendum supervisé par l’ONU. Le Ghana indépendant en mars 1957 et le Togo en avril 1960. Notons aussi que cette région de Togo britannique est riche dans son sous-sol. (SB/2014).


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