Plus important que le gigantesque barrage chinois des Trois Gorges, le Grand Inga est un chantier immense, représentant un investissement de 80 milliards de dollars pour une production de 44 000 MW. De quoi fournir de l’électricité non seulement à Kinshasa et aux grandes industries minières congolaises, mais aussi à tout le continent, de l’Egypte à l’Afrique du Sud.
Présentation du projet Inga
La construction commencera l’an prochain, plus de 40 ans après le lancement du projet, à l’époque de Mobutu. La Banque mondiale, la Banque africaine de développement ou encore l’USAID ont déjà contribué aux études de faisabilité et à la préparation du projet.
Une partie du financement sera garantie par l’Afrique du Sud qui a déjà préempté 2500 MW sur les 4800 MW de la première phase du programme, dite Inga III.
Pretoria a également pris une option sur 30% de la production des phases suivantes qui devraient être financées en partenariat public-privé.
Les plus grandes compagnies mondiales tentent de se positionner sur ce projet. Parmi elles Sinohydro, Three Gorges Corporation (Chine), Actividades de Construccion y Servicios, Eurofinsa et AEE (Espagne) ou encore le consortium Daewoo, Posco, SNC-Lavalin (Canada, Corée du Sud).