Togo - La question des réformes constitutionnelles et institutionnelles continue de susciter des réactions dans le pays et la dernière en date est celle du « Grand libérateur divin », Nyigblé Michel, qui, lors d’une conférence de presse le week-end dernier, est encore une fois monté au créneau pour demander à Faure Gnassingbé, le chef de l’Etat togolais de démissionner afin que les réformes politiques soient faites au cours d’une transition de 18 mois.
S’il ne démissionne pas, « il partira de gré ou de force », a-t-il déclaré tout en précisant qu’il y aura une intervention divine.
« Tous les politiciens, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition doivent se retrouver ensemble avec la société civile pour décider d’une feuille de route de 18 mois contenue dans la décision divine du 14 décembre 2013. Lors de cette transition, toutes les réformes seront faites et on pourra organiser les élections librement et celui qui gagne librement », a-t-il proposé.
Le 26 avril 2013, à la veille des législatives de juillet 2013, le « grand libérateur divin » de l’Association Afrique Tradition a organisé une conférence de presse pour interdire l’organisation de ces élections, en se basant sur une « décision divine ». Ces élections ont eu lieu et une nouvelle Assemblée nationale siège depuis plus d’un an déjà.
