Supputations dans les médias, buzz rondement mené sur les réseaux sociaux, le livre d’Alberto Olympio, « Je prends le parti des togolais » défraie la chronique et fait couler beaucoup d’encre et de salive. Pourtant, l’ouvrage ne sera disponible en librairie que le 16 octobre prochain.
Que contient donc ce livre pour susciter tant de curiosités ? Qu’enseigne t-il sur l’homme d’affaire, candidat à la succession de Faure GNASSINGBE au Togo.
Elites d’Afrique l’a lu pour vous et vous éclaire en quatre points:
Alberto ou Olympio ?
Alberto Gerardo Olympio est ingénieur informatique et Président Directeur Général du groupe Axxend, spécialisé dans les solutions Microsoft. En politique au Togo, Alberto est le quatrième de la lignée Olympio à faire son entrée.
Pourtant quand on lui parle du « facteur Olympio », Il explique que ce n’est pas un patronyme qui l’a emmené à se lancer en politique, mais une expérience, une vision et un projet qu’il a pris le temps de murir. Ce projet, objet du livre » je prends le parti des togolais », c’est celui d’ALBERTO.
Que dit Alberto dans « Je prends le parti des Togolais ?
Le livre de 293 pages est écrit dans un style simple et agréable à la lecture. Il est structuré en deux parties.
La première partie raconte l’histoire de l’homme depuis sa naissance à Lomé, jusqu’à nos jours. L’homme d’affaires y relate ce qu’on peut considérer comme une véritable success story à la togolaise ou à l’africaine. Comment, parti de rien dans son pays natal, il a réussi à faire fortune à l’étranger, et à être à la tête d’un groupe qui pèse aujourd’hui, 21 millions d’euros. Des petites histoires de réussite, et des rencontres de tailles qu’a expérimentées l’homme y sont relatés en 6 chapitres. Ceux –ci représentent chacune des grandes étapes de la vie d’Alberto. L’enfance au Togo, Les études et la première expérience entrepreneuriale à Paris, Le premier retour en Afrique par le Gabon avec l’expérience Galaxy international, Les états Unis, le retour en Afrique et la création d’Axxend, et enfin, les raisons de son engagement en politique.
Un parcours semé d’embuche et ponctuée de succès.
« Ma seule ambition est de revenir servir mon pays ». dit Alberto dans le livre, conformément à une promesse qu’il aurait faite à son père.
La seconde partie, intitulée une ambition claire pour un Togo moderne, expose le programme d’Alberto Olympio, et de son parti, le parti des togolais. Constitution et institutions, armée et forces de sécurités, presse, cadre économique, social et culturel, tout est passé au crible avec des propositions concrètes pour l’amélioration du cadre de vie des togolais.
La démarche d’écriture d’un livre, crédibilise t-elle le candidat ?
Dans une configuration mentale et sociale, ou l’on est allergique à la traçabilité des savoirs pour les transmettre et des expériences pour les capitaliser, afin de les transformer en informations et après en savoirs, ce livre à bien des égards est le bienvenu.
Combien de ministres, de fonctionnaires, de hauts cadres de la république, ou des personnalités ayant occupés de hautes fonctions au Togo, ont laissé des traces livresques, capital immatériel de leur savoir, ou de leurs compétences? Combien encore d’hommes politique de personnalités écrivent le Togo, laissent des traces écrites de leur vision, de leurs aspirations pour le Togo ?
Combien de partis politiques (il faut rappeler pour 7 millions d’habitants, le Togo en compte plus de 80), ont un programme politique, et un projet de société, inscrit sur le long terme (hormis les pamphlets de campagne), qui peut servir de référence, instruire sur leur vision, et contribuer comme leur participation à un Togo nouveau ?
Que nenni. Et c’est là qu’Alberto Olympio marque un coup d’avance sur les autres.
Au moins, il existe désormais un référentiel pour jauger les actes de l’homme, « Je prends le parti des togolais ».
Le sens de la parole donnée ?
Tout au long du livre, Alberto martèle qu’il n’a vécu que pour le Togo. En vertu d’une promesse.
En effet, le modèle du président du parti des togolais, n’est ni Nelson Mandela, ni Bill Gates, deux hommes auxquels il voue pourtant une grande admiration. Le modèle d’Alberto Olympio est bien Charles Urbano Olympio, son père, qui lui a appris les nobles valeurs de la vie. Celui la même qui lui à inculqué le sens de la parole donnée. Une valeur auquel il tient plus que tout.... suite de l'article sur Autre presse