Togo - Les infrastructures à l’Université de Lomé, l’on ne finira jamais d’en parler. Et cette fois-ci, ce ne sont pas les étudiants qui s’en plaignent, mais des riverains qui lancent un appel aux autorités universitaires et au gouvernement.
Plusieurs fois, des étudiants et d’autres personnes se sont faits dépouillés de leurs biens par des malfrats qui se cachent dans les hautes herbes qui jonchent le campus de Lomé. « On a découvert des cadavres plusieurs fois dans les bois sur le campus. Difficile de savoir qui en sont les auteurs », a indiqué un étudiant.
C’est une situation d’insécurité que cela crée pour les quartiers environnants. « On n’arrive pas à mettre la main sur les voleurs ici. A peine on les aperçoit qu’ils escaladent la clôture du campus pour disparaître dans les bois. Personne n’ose les suivre, puisqu’ils sont souvent munis d’armes blanches, surtout qu’ils ont des complices dans ces herbes », a témoigné Kodjo qui habite Tokoin-Doumasséssé, non loin de clôture du campus.
Derrière la cité C, a poussé une savane qui inquiètent même les étudiants qui, depuis leur cabine, en ont une vue parfois effrayante.
« Nous avons déjà tué plusieurs reptiles dangereux ici. Nous sommes devenus des voisins avec ces bêtes », ironise un étudiant.
A en croire les témoignages, c’est une fois dans l’année que l’université engage des gens pour sarcler le campus. « Mais ces herbes repoussent vite. Pendant les saisons pluvieuses surtout, c’est à peine qu’on aperçoit quelqu’un à 100 mètres. Ce qui qu’après 18 heures, personne n’aime plus traîner sur le campus, bien que malheureusement certains camarades ont cours jusqu’au-delà de 19 heures », a confié une étudiante.
Que ce soient les étudiants ou les riverains, tous plaident pour la propreté du campus de Lomé. Et ils n’hésitent pas à pointer du doigt les autorités tant universitaires que du gouvernement pour ce faire. La sécurité des étudiants en dépens surtout.