Le chef de l’Etat du Togo, Faure Gnassingbé a inauguré le 14 0ctobre 2014 dans la capitale togolaise, le 3e quai après son premier coup de pioche donné en mars 2011 dans le cadre du lancement des travaux.
Deux chefs d’états, Yayi Boni du Bénin, Mahamadou Issoufou du Niger ont pris part à la cérémonie au côté de leur homologue togolais. Plusieurs membres du gouvernement, des représentants des institutions bancaires tels la BAD étaient présents.
C’est le premier ministre, Arthème Ahoomey-Zunu qui a ouvert officiellement la cérémonie. Lors de son allocution, le PM s’est réjoui des travaux effectués qui, dit-il sont livrés dans le délai imparti.
" Le PAL avec la concrétisation de ce 3e quai, devient un outil stratégique dans la sous-région ouest africaine. La réalisation de cet important projet, va contribuer à faire de Lomé, un carrefour d'importation et d'exportation pour les pays voisins sans littoral" a déclaré M. Ahoomey-Zunu.
Le port de Lomé reste à ce jour, le principal canal d’échanges du Togo avec l’extérieur. Il est au centre de l’économie nationale et de la sous-région ouest africaine depuis plus de 46 ans.
Le responsable du groupe Bolloré, M.Vincent Bolloré a réaffirmé l'engagement et la disponibilité de l'entreprise à oeuvrer au côté du Togo pour la relance de son économie.
"Quoi qu’il arrive, nous serons toujours aux côtés du Togo. Nous avons rénové la gare de Lomé, restructuré le chemin de fer qui n’avait plus fonctionné depuis des années. Nous irons jusqu’au Niger où jamais un train n’a circulé. L’avenir du mode est en Afrique, au Togo, au Bénin, au Niger", affirmait Vincent Bolloré lors de son allocution.
De 252.000 tonnes de marchandises à sa création, le Port de Lomé a enregistré en 2013 un trafic général de plus de 8,6 millions de tonnes de marchandises, avec une desserte de 1120 navires et un trafic transit de près de 2,3 millions de tonnes.
Ce qui fait dire aux autorités du pays, que le Port de Lomé assure son principal rôle de moteur de l’économie du Togo et d’outil d’intégration sous régionale ouest africaine.
Les travaux de ce 3ème quai ont coûté à Bolloré Africa Logistics une bagatelle somme de 300 milliards de F CFA.
Le 3e quai est un ouvrage long de 450 m avec un tirant d’eau de 15 m financé à 300 milliards de francs Cfa (environ 600 millions USD) par le groupe français Bolloré et qui permettra au Port de Lomé d’accueillir dorénavant les super-conteneurs en provenance de l’Asie, dit-on.
Le Port autonome de Lomé est un passage privilégié des pays enclavés, surtout le Burkina Faso, le Mali et le Niger dont les importations et exportations représentent plus de 20% du volume des activités de ce port présenté comme le seul en eau profonde de l'Afrique de l’ouest.
Rappelons que le contrat d’exécution des travaux de construction du 3ème Quai du Port de Lomé avait été signé en février 2012 entre les Groupes Bolloré et Vinci.
Le Groupe Vinci – premier groupe mondial de concessions et de construction qui emploie 180 000 personnes dans plus de 100 pays – avait été retenu pour construire ce troisième Quai.