Certains partis politiques membres de la coalition Arc-en-ciel ne sont pas signataires des résolutions prises par le Collectif Sauvons le Togo (CST) et la coalition le 14 octobre dernier dans le but de faire de l’alternance politique une « réalité » à la présidentielle de 2015.
Il s’agit du Mouvement citoyen pour le changement et la démocratie (MCD) de Me Mouhamed Tchassona-Traoré et du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) de Me Dodzi Apévon (photo), deux (2) des sept (7) formations politiques de la coalition, a appris l’Agence de presse Afreepress.
Si le MCD a décidé depuis la désignation controversée du candidat de cette coalition à la candidature unique de l’opposition, de suspendre sa participation aux réunions, tel n’est pas le cas du CAR.
« Le CAR prend normalement part aux assises mais à la dernière réunion, pour quelques malentendus, s’est retiré avant qu’on ne commence par examiner le projet de communiqué. Le CAR estime qu’il faut les réformes avant de penser à la candidature unique de l’opposition et que sans ces réformes, on ne doit pas penser à la candidature unique de l’opposition et qu’il faut d’abord aller réclamer les réformes avant de revenir penser à la candidature unique », a indiqué vendredi sur la radio Kanal FM Dr Georges-William Kuessan, président du parti Santé du Peuple, membre de la coalition.
D’autres formations politiques ne sont pas d’accord avec le CAR sur ce point, a-t-il reconnu. « D’autres partis comme le mien par exemple pensent qu’il faut créer un rapport de forces avant d’aller réclamer ces réformes. Ce rapport de forces ne peut venir que d’une union de toute l’opposition qui selon nous ne peut être symbolisée de manière très claire que par un candidat unique de l’opposition », a-t-il ajouté.
Les fruits tant attendus du conclave CST-coalition Arc-en-ciel seront entre autres, la désignation dans les jours à venir d’un candidat unique de l’opposition qui sera présenté au peuple togolais, la mutualisation des énergies pour toutes les échéances électorales à venir, la définition d’un programme commun sur la base duquel le pays sera dirigé si les deux regroupements de partis politiques de l’opposition arrivent au pouvoir.