Les grandes rencontres de foires internationales se multiplient sur le continent africain. Un signe palpable que le secteur économique africain s’est projeté dans une lancée bien dynamique. Seulement, le foisonnement de ces rendez-vous commerciaux n’est pas sans conséquence. Ils se coïncident dans la sous-région et n’accordent aucune marge de manœuvres aux exposants.
Du Cap à Rabat, de Libreville à Dakar en passant par Lomé, les opérateurs économiques du secteur formel comme de l’informel se retrouvent à des rendez-vous commerciaux pour nouer ou mieux approfondir leurs relations économiques. Ces rencontre ont des appellations diverses mais la finalité est souvent la même.
Dans la zone ouest-africaine, ces rencontres commerciales appelées Foires se multiplient à longueur d’année. Le hic, le chevauchement entre ces foires. Les promoteurs de ces carrefours commerciaux l’ont compris et pensent déjà à une harmonisation des dates de ces rendez-vous.
Le sujet a une fois encore été évoqué lors des opérations de charme entreprises à l’extérieur du Togo par les responsables du Centre togolais des expositions et foires (CETEF). Au cours des échanges, Kweku-Banka Johnson et ses partenaires se sont convenus à harmoniser les dates de ces grandes rencontres commerciales.
Certains opérateurs économiques émettent le vœu cher de la création d’une organisation des foires et salons pour coordonner et aider dans la planification. L’idée fait bonne route.
A en croire le Directeur Kwéku-Banka, les discussions vont se poursuivre à Lomé pendant la 12ème Foire internationale pour accoucher d’un cadre formel pour une meilleure coordination et harmonisation.