D’après un rapport sorti par deux fédérations de l’éducation au Togo, Fédération nationale des syndicat de l’éducation du Togo (FENASYET) et la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN), l’Etat togolais a fait des avancées considérables dans la mise en œuvre de la convention 182 relative à l’élimination des pires formes de travail des enfants au Togo dans le cadre des engagement pour une éducation pour tous. Composé de 79 pages, le rapport a été présenté par la cellule d’étude et de recherche syndicale (CERS/CSTT).
La convention 182 a été ratifiée par le Togo le 19 novembre 2000 et a fait objet d’une législation nationale ayant défini, dans l’esprit de la convention, des modalités de la mise en application au Togo.
Les articles 151 alinéas 2 et les articles 263, 264 respectivement du code de travail et du code de l’enfant en ont certaines preuves. Selon le rapport, l’Etat a courant 2012 organisé en collaboration avec des organisations internationales, des formations et activités de sensibilisation à l’intention de différents responsables public comme policiers, inspecteurs de douanes et des entreprises privées. Il a condamné entre 2004 et 2007, six personnes pour servitude d’enfants à 12 mois d’emprisonnement, 4 personnes à 18 mois avec 1.000.000 F Cfa, la mise en marche du numéro vert 1011 etc.
Le rapport invite, enfin l’Etat à accentuer la vulgarisation du contenu de ladite convention et sa traduction dans les langues locale.
La FENASYET et la FESEN recommandent également d’intégrer le droit de travail dans le programme de formation continue des inspecteurs du travail et des magistrats, de corriger des anomalies constatées dans la législation nationale etc.