Les responsables des bureaux des fédérations et sections du Grand Lomé de l'OBUTS ont assisté samedi à une rencontre dy Bureau politique du parti qui s'est déroulée à Lomé. Il était question de faire une analyse approfondie de la situation sociopolitique du Togo.
Au cours de la session, plusieurs points ont été passés en revue notamment la vie du parti dans les structures décentralisées, la question des réformes constitutionnelles et institionnelles, de la candidature unique de l'opposition, des braquages, de la CENI et de la Cour Constitutionnelle, de la croissance du pays, etc.
Il ressort que OBUTS se porte à merveille en région et la base s'est imprégnée de la nouvelle vision du parti rédéfinie depuis février 2014. Et sur la question des réformes, le parti de Gabriel Agbéyomé Kodjo a rappelé que "les réformes constitutionnelles et institutionnelles furent formellement actées dans le cadre d’un accord politique entre le pouvoir et l’opposition aux fins de solder le contentieux né de l’élection de 2005".
Sur ce, OBUTS indique que la concrétisation de ces réformes ne peuvent que s’imposer à tous d’autant qu’elles visent à concourir à l’ancrage de la démocratie, à la consolidation de l’État de droit et au progrès de notre Nation. "La formation politique OBUTS estime que la mise en œuvre de ces réformes s’avère inévitable dans un monde où la vitesse des mutations politiques impose de nouveaux défis à relever, pour le vivre ensemble, et le mieux-être de la collectivité nationale", note-t-on dans une déclaration qui a sanctionné la rencontre.
Aini, OBUTS appelle aux partis politiques représentés au Parlement de faire preuve de dépassement en privilégiant l’intérêt de la Nation sur les considérations partisanes et exhorte à la recherche de consensus national. Aussi, OBUTS regrette la marginalisation des formations politiques extra-parlementaires au cours du dialogue politique initié par le Gouvernement.
Revenant sur la composition de la Cour Constitutionnelle et de la CENI, le parti de l'ancien Premier Ministre togolais prend acte et exhorte ces deux institutions à travailler dans l'impartialité. Toutefois, Agbéyomé Kodjo dénonce une injustice faite à son parti qui a été privé d'un place à la CENI comme en 2010, au profit de certains partis qui n'existent que de nom.
Concernant l'élection présidentielle de 2015, les responsables de OBUTS annoncent une convention nationale dans la première moitié du mois de décembre pour désigner son candidat à la magistrature suprême. La convention sera aussi l'occasion d'aborder les problèmes économiques, sociaux et politiques du pays.
Abordant la problématique de la candidature unique de l'opposition, OBUTS relève que dans le contexte actuel, "si l’opposition veut réellement répondre aux aspirations du peuple, elle ne peut faire l’économie d’une démarche responsable destinée à clarifier la confrontation politique de 2015". C'est alors qu'elle se félite de la volonté affichée par le CST, et ARC-EN-CIEL pour mutualiser leur énergie en vue de parvenir à l’alternance en 2015. Mais à OBUTS, la logique est que "candidature unique OUI, mais programme commun de gouvernement d'abord".
Sur la question sécurité, l'ancien Premier Ministre d'Eyadéma et son parti invitent le gouvernement à prendre les mesures pour mettre fin aux braquages.
La politique de développement des infrastructures du gouvernement ne laisse pas indifférents les dirigeants de OBUTS qui saluent l'apport d’infrastructures modernes dans le domaine portuaire, aéroportuaire et routier, notamment la construction du 3e quai à la croissance économique dont le taux attendu cette année est de 6%.