Ce CEG est spécial et les hommes de ce village sont vraiment virils. Il y a des chiffres et des statistiques qui ont l’air banal mais qui doivent être pris très au sérieux.
Les chiffres provenant d’un collège d’enseignement général (CEG) du sud Togo devraient faire remuer dans leurs tombes, les initiateurs de la loi du 11 mars qui punissait sévèrement au Togo, toute personne qui était auteur d’une grossesse de fille élève sur les bancs d’école.
A la rentrée 2013-2014, les statistiques de l’année précédente sont effarantes : sur 64 filles inscrites en début d’année, 17 sont tombées enceintes avant la fin de l’année. La tranche d’âge se situe entre 16 et 22 ans.
Les auteurs de ces grossesses sont pour la logique des cas, des élèves et les enseignants. Mais, parmi les activistes de ces grossesses, on cite également des inconnus, qui se comptent parmi les camionneurs et les conducteurs qui pratiquent la nationale numéro 1 qui traverse le village de Gamé situé à environ 50 Km au Nord de Lomé.
D’autres tireurs d’élite ne sont pas dans le village. Ils viennent des villes et villages voisins, notamment Tsévié, Notsè, Agbélouvé et Kpélé.
L’activité sexuelle est très développée dans ce village au point où lorsqu’un fonctionnaire de l’administration est y affecté, il ne regrette pas trop malgré les conditions rurales. Il sait qu’une compensation, il pourrait se rattraper avec l’extase.
Une situation qui devrait attirer l’attention sur le risque de propagation des MST et le Sida.
C’est vrai, toutes les localités ont une spécificité à faire valoir dans son essence. Le village de Gamé à son originalité : l’activité sexuelle développé au collège.