Présidentielle de 2015 : L’ANC pense à la candidature unique, le CAR pense aux réformes

Politique

Publié le lundi 20 octobre 2014 | AfreePress

© aLome.com par Parfait
L’ANC entend se choisir un candidat pour 2015 : ce sera à la faveur de son 1er congrès ordinaire qui a mobilisé du monde ce 10 octobre 2014, à Nyékonakpoè, sur la Paroisse de l`église presbytérienne du quartier du mȇme nom.
Jean-Pierre FABRE serein.

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« Si nous dégageons une candidature unique, nous allons réunir les conditions d’une grande mobilisation populaire. Chacun mesure le danger qu’il y a à se présenter en rangs dispersés à ces élections ».

C’est ce qu’a admis lundi Jean-Pierre Fabre, le leader de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) désigné par ce parti le 11 octobre dernier comme candidat à la présidentielle de 2015.

En tout cas selon lui, si l’opposition se hasarde à se présenter en rangs dispersés à cette échéance électorale, il lui sera très difficile de réaliser l’alternance tant souhaitée.

A la question si l’homme pourra s’éclipser dans le cas où le conclave du Collectif Sauvons le Togo (CST) et de la Coalition arc-en-ciel dégageait un autre candidat unique autre que lui, Jean-Pierre Fabre a répondu que c’est une question « difficile ».

« Je sais qu’il y a des velléités mais en cette matière-là, il y a des critères objectifs pour la candidature unique et je pense que je réunis ces critères-là, comme la qualité et le niveau d’implantation des partis. je sens que je réunis les conditions pour être candidat unique. D’autres peuvent également penser les réunir », a-t-il précisé.

Au Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) de Me Dodzi Apévon, la candidature unique de l’opposition n’est pas la question primordiale pour résoudre le problème de l’opposition pour la réalisation de l’alternance politique au Togo.

Selon le commissaire de cette formation politique chargé des affaires politiques, Dr James Amaglo intervenant lundi sur les ondes de Kanal FM, la candidature unique de l’opposition n’est pas aussi importante que les réformes politiques.

« Sans les réformes, les élections n’ont aucun sens. Dieu a fait que nous avons percé la chose. Même si on est seul sur milliers à la percevoir, nous en sommes convaincus et il faut faire tout pour que les autres le comprennent », a-t- indiqué.

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