Togo - Depuis l'arrivée de Nedbank et de Quatar National Bank dans le capital du financier panafricain Ecobank, le groupe présente meilleure mine. Ce fait se traduit dans la nouvelle note que lui accorde Fitch Ratings.
De "B-" à "B"
QNB a récemment acquis 23,5% du capital du holding panafricain basé à Lomé. Quelques semaines après, c'est au tour du sud-africain Nedbank d'achèter 20% du capital d'Ecobank. Ces acquisitions permettent à la banque de se hisser dans les notations de Fitch Ratings. Ainsi, le ratio des fonds propres du groupe panafricain qui était à 10,2% en fin 2013, est passé à 16% selon l'agence.
Elle a également fait remarquer que la note de viabilité (viability rating) du financier panafricain a évolué de "b-" à "b".
Une perspective stable
Bien que la bataille pour le contrôle du groupe panafricain se soit ouverte entre le groupe qatari et le Sud-Africain, Fitch Ratings n'y trouve aucun inconvénient. Pour l'agence de notation britannique, il s'agit plutôt d'une situation devant permettre à ETI d'avoir un meilleur accès aux marchés financiers.
"ETI a fait des progrès dans la lutte contre les problèmes de gouvernance d'entreprise" a indiqué Fitch Ratings, tout en précisant que ces performances "n'ont pas encore atteint le niveau opérationnel".
Toutefois, Ecobank retrouvera sous peu sa bonne posture sur les marchés financiers d'autant plus qu'il bénéficiera d'une importante synergie tant sur le plan des opérations bancaires transfrontalières que sur le plan des compétences techniques.
Nedbank et QNB pourront à eux deux outiller le groupe Ecobank pour des prestations plus fiables et solides en matière de gouvernance et dans la gestion des risques.