Togo - Le Togo a choisi le mois d’Octobre comme mois du civisme. Et depuis un moment, le mot civisme reste la seule chanson du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et de la Formation civique. Une idée géniale pour amener les Togolais à adopter des comportements citoyens
Mais malheureusement, un seul constat se dégage sur le terrain. Au moment où la campagne tous azimuts a démarré sur le concept, l’on remarque que les habitudes ont la peau dure au point où certaines personnes se demandent si ce projet aura un impact dans la population.
Certaines personnes pensent que la sensibilisation est une bonne chose, mais ce qui serait bon, c’est que celle-ci doit s’accompagner de restriction sévère pour obliger certains citoyens à penser autrement.
Sensibiliser, organiser des tournois de football, c’est bien beau, mais pour plus d’efficacité et de résultats probants, les autorités sont obligées de prendre des mesures de coercition pouvant inciter les citoyens à poser des actes qui doivent aller dans le sens du civisme.
D’autres encore estiment que l’idée de ramener l’éducation civique dans les établissements scolaires doit être l’une des grandes priorités. A ce titre, la matière liée à l’éducation civique ne sera plus une matière facultative, mais une discipline qui peut faire échouer à un examen. Ce faisant, on aura une génération d’hommes avec un sens du civisme plus élevé.
Si le projet initié par le ministère de la Communication s’arrête seulement à la sensibilisation, à l’organisation des rencontres de formation, les retombées attendues ne viendront pas, puisque l’on a l’impression que la plaie à cicatriser chez la génération actuelle est plus large et profonde.
Et donc, mieux penser aux enfants serait un atout indéniable pour la construction d’un Togo à l’image de certains pays comme le Ghana où le citoyen n’est pas en mesure de jeter des sachets plastiques sur la voie publique.