Togo - Le prolixe écrivain Togolais Moïse Inandjo a déclaré vendredi qu’il n’a pas de préférence entre l’avortement et l’abandon des enfants deux problèmes auxquels la société togolaise est confrontée.
Interpelé sur sa préférence entre ‘’Condamné à ne jamais naitre’’ et ‘’Les espoirs abandonnés ‘’ c'est-à-dire entre l’avortement et l’abandon des enfants l’écrivain Togolais a déclaré qu’il pense que quand on parle de choix il y a deux possibilités mais on peut avoir une autre alternative celle de ne pas choisir.
« Je choisis de ne pas choisir entre abandonner les enfants à la naissance ou avorter. Ce sont des problèmes de société que nous connaissons tous. Est-ce qu’il y a entre avorter un enfant ou l’abandonner un degré d’humanisme ou d’humanité ? Je ne crois pas », a-t-il déclaré avant d’ajouter qu’ « il refuse de choisir entre ces deux possibilités et qu’il s’agit aussi d’un choix ».
L’auteur qui s’exprimait à la dédicace de deux nouveaux livres dont l’un est intitulé ‘’Les espoirs abandonnés’’ estime que le but visé par l’ouvrage est d’amener les lecteurs à comprendre l’étendu du fléau d’abandon des enfants et d’en prendre conscience.
« Il y a des gens qui ignorent que dans une pouponnière située non loin de l’hôpital Sylvanus Olympio(Lomé) il y a au moins 80 enfants abandonnés qui y sont récupérés chaque année alors que ce n’est pas la seule pouponnière dans le pays. Je crois que si les gens en prenne conscience nous pouvons envisager les solutions », a-t-il indiqué
Poète Ecrivain engagé, Moïse Inandjo est l’auteur de l’ouvrage «Prostituée…ma sœur» paru en 2006 aux Editions de la Rose Bleue qui lui a valu le Prix de l’Indépendance 2006 Année Senghor, coauteur des «Etoiles d’Outre-Ciel», anthologie de la poésie togolaise parue en novembre 2007. Il est actuellement fonctionnaire des Nations unis au Tchad.