Jean-Pierre Fabre, le candidat désigné par l’Alliance nationale pour le changement (ANC) à la présidentielle de 2015, tout en pensant être le mieux indiqué pour porter le flambeau de l’opposition à l’échéance électorale prochaine, pourrait se ranger derrière un autre candidat de l’opposition, à une seule condition : " si on me démontre par des critères objectifs, notamment l’implantation des partis, le nombre de députés à l’Assemblée nationale, je me rangerai", a-t-il déclaré mardi sur la radio Kanal FM.
Pour lui, il va être "très difficile" de démontrer que le parti qu’il conduit, n’est pas la première force de l’opposition.
Sur la question des réformes, seule « la désignation du candidat unique de l’opposition va créer la dynamique qui va permettre une grande mobilisation populaire pour affronter la question des réformes », a-t-il ajouté.
L’«homme régulier sur le terrain » et qui se dit à l’écoute des populations, pense qu’exiger l’inverse, c’est-à-dire mobiliser les « forces » de l’opposition autour de la question des réformes politiques avant de penser à la candidature unique de l’opposition, n’est pas possible. « Personne n’a demandé la mobilisation populaire plus que nous. Il ne faut pas qu’aujourd’hui, ceux qui étaient les tenants de l’alliance électorale et qui étaient les premiers, après les élections législatives à développer sur les médias la nécessité de la candidature unique, se disent les champions de la réforme », a-t-il déclaré.
Il promet déjà quelque chose d’ « extraordinaire » aux populations togolaises lors de la présidentielle prochaine.
Sur la question des réformes, le Comité d’action pour le renouveau (CAR) de Me Dodzi Apévon ne pense pas la même que l’ANC. Pour cette formation politique, membre de la coalition Arc-en-ciel, les forces de l’opposition doivent se mobiliser pour obtenir les réformes, avant la désignation d’un candidat unique de l’opposition, capable d’affronter celui du pouvoir.