Au moment où les chefs d’Etat réunis à Ouagadougou célèbrent le 20e anniversaire de l’UEMOA, éclatante réussite de l’intégration africaine, les Etats africains sont aux prises avec deux courants contraires.
Le premier est celui de la rétractation nationale et de l’isolement dont les mesures prises contre la propagation du virus Ebola constituent un bon exemple. Ici ou là on ferme les frontières ou on stoppe le trafic aérien croyant empêcher la prorogation du virus. De même, le repli identitaire racial ou religieux pousse à la dislocation des Etats et encourage les dissidences locales comme au Mali ou en Centrafrique.
Le second courant pousse au contraire à l’intégration et au développement des échanges : abolition progressive des visas, développement des moyens de communication, intégration des économies, sécurité partagée, solidarité fraternelle.
C’est cette voie de l’ouverture que le Togo poursuit avec acharnement sous la conduite du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. L’inauguration cette semaine de l’extension du port, l’ouverture prochaine de la nouvelle aérogare, l’obtention du financement de la quatre voies Lomé-Chinasse s’inscrivent dans un plan global pour faire du corridor togolais un hub continental.
Les populations togolaises donnent ainsi à tout le continent africain l’exemple d’une société de progrès ouverte au monde moderne.