La recrudescence de cas d’abus sexuel sur mineure fait accroître le nombre de pédophiles dans les prisons au Togo. Les procès ne manque sur des cas de viol.
Le dernier en date est celui d’un certain Koami, coupable de pédophilie et condamné à trois (3) ans et six mois de prison. C’est la peine requise par le ministère public contre l’accusé qui avait imposé des rapports sexuels à une petite fille de 13 ans dans son quartier à Lomé.
Les faits se déroulait en Janvier 2011 et le nommé Koami âgé de 30 ans, s’est introduit dans la chambre d’une petite fille de 13 ans au moment où celle-ci dormait profondément avec son petit frère. L’accusé réussit à la déshabiller et à lui imposer des relations sexuelles. Voisin immédiat du quartier et habitué de la maison de la victime, il profita de l’absence des parents de cette dernière et son état de sommeil pour la violer.
Cette situation provoqua des douleurs chez la fillette et écoulement de sang dans son caleçon. Après avoir subi les sévices sexuels de Koami qui ont causé la déchirure prématurée de son hymen, elle a décidé de tout raconté à ses parents mais l’accusé tenta de l'en dissuader. Cependant, cela ne sera que de courte durée.
Au retour de ses parents, la petite fille dénonça son agresseur en leur raconta tout ce qui s’était passé en leur absence. Naturellement, la mère de la victime porta plainte et le présumé pédophile était interpelé et inculpé de viol. Alors, le mise en cause est reconnu de coupable de pédophilie. Et tout au long de la procédure, ce dernier n’a pas nié les faits. Il n’avait plus d’arguments puisqu’après des examens cliniques et gynécologiques, le médecin a conclu qu’il y a eu une défloration par viol.
Koami, ayant reconnu effectivement les faits dont il est coupable, bénéficia de circonstances atténuantes et fut condamné à quarante-deux (42) mois de prison qu’il vient d’ailleurs de purger. Bref, c’est le tiers de la peine requise parce qu’il devrait écoper dans cette affaire de pédophilie 10 ans de prison, si le Juge tenait compte les articles 393 et suivants du code pour enfant.
Si cette décision est une grande déception dans le camp de l’Avocat Général, elle est, au contraire, une satisfaction pour la partie de la défense.