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Prostitution en milieu scolaire, le phénomène prend de l’ampleur et gagne du terrain !
Publié le jeudi 23 octobre 2014  |  icilome.com


© aLome.com par Parfait
On respire déjà le parfum des vacances dans les écoles togolaises.


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Togo - SOS, le sexe va finir par emporter les jeunes filles dans les milieux scolaires au Togo. C’est le triste constat que l’on peut dresser au regard de ce qui se passe dans les établissements scolaires.

Le sexe, hier un sujet tabou, est devenu aujourd’hui de petits pains que les jeunes filles et garçons se partagent et consomment sans modération.

Depuis quelques années, le milieu éducatif togolais est gangréné par un phénomène devenu presque une mode : la grossesse. En se référant aux statistiques des années passées, les chiffres font froid au dos. Que faire face à cette situation qui, si rien n’est fait, risque de porter un coup dur à l’éducation de la jeune fille togolaise ?

Dans certains établissements scolaires publics et privés, à Lomé comme à l’intérieur du pays, cela alimente les discussions. Le nombre de grossesse chez les jeunes filles scolarisées ne cesse de grimper.

Nous n’en voulons pour preuve que les chiffres de 2012 produit le ministère de l’Enseignement primaire et secondaire.

Selon les chiffres, on a enregistré au Togo entre 2009-2012, 5343 filles enceintes. Les Plateaux ravissent la vedette aux autres régions du Togo, dans ce score très alarmant, 2000 grossesses enregistrées dans cette période.

Et les statistiques laissent voir qu’au Togo, 17,3% de grossesses sont précoces, 7,3% des filles-mères ne sont pas encore majeures, 7% des femmes de 15 à 49 ans mariées l’ont été avant l’âge de 15 ans et 29,1% avant l’âge de 18 ans.

«Ce phénomène risque d’être un frein à la politique de promotion de la femme. L’engagement ferme et résolu du Gouvernement dans la lutte contre le fléau des grossesses en milieu scolaire, non seulement à travers la redynamisation de l’éducation à la vie familiale en matière de population visent à encourager l’éducation de la jeune fille au Togo et l’appui à toutes les actions permettant de maintenir la jeune fille togolaise dans le système éducatif », avait déclaré Mme Dédé Ahoefa, alors ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation.

Certains Togolais interrogés sur la question évoquent la situation sociopolitique du pays comme cause principale au phénomène.

Pour les interviewés, lorsque la politique ne marche pas, avec des activités au ralenti, beaucoup de personnes se découragent, très vite, l’essentiel est classé en dernière position. Il incombe donc aux parents de prendre leur responsabilité.

«A la maison, papa et maman ne nous ont jamais parlé de sexe. Qui tu es pour parler de cela à la maison ?», nous a confié Mlle Reine, élève en classe de Première A4 dans un établissement de la place.

Même son de cloche chez Anita, 16 ans. Celle-ci dit avoir eu son premier rapport à 14 ans avec un de ses amis de classe. A l’en croire, aucun de ses parents ne sait à ce jour qu’elle n’est plus vierge.

L’ampleur du phénomène suscite débats. Pourtant au Togo, nombreuses sont les associations intervenant dans ce sens pour, disent-elles, préserver l’avenir de la jeune fille. Mais on a l’impression que malgré tout, le phénomène devient une gangrène incurable. Il s’apparente à une prostitution déguisée. Et les jeunes filles s’y plaisent.

A côté de la fuite de la responsabilité parentale, il y aussi le côté média avec les différents films à la limite pornographique que les télévisions passent sans cesse. Il y a également la responsabilité de l’Etat qui doit promouvoir l’éducation sexuelle dans le milieu scolaire.

Avec l’avènement de téléphones portables, le phénomène s’intensifie. Des petites filles, de nos jours, veulent de ces téléphones derniers cris que même leurs parents ne sont même pas en mesure de s’acheter. Ce qui les pousse à se donner au premier venu.

La prostitution des adolescents, notamment dans les collèges où certains professeurs ont rapporté avoir eu des confidences d’élèves à ce sujet, qui pratiqueraient notamment des fellations dans les toilettes. A qui incombe la responsabilité de ce genre de pratique ? Quelle est la part de responsabilité des parents et de l’école dans cette situation ?

ATL.

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