Que ne feraient pas les zélés baronnets d’UNIR pour plaire à leur mentor, Faure Gnassingbé ! Ils seraient même prêts à tuer leurs parents rien que pour les beaux yeux du jeune monarque. Parmi ces zélotes lèche-cul qui rampent sous les pieds du fil du père, un certain Florent Maganawé qui, pressé comme une diarrhée, s’est précipité d’acter la candidature de Faure Gnassingbé pour 2015.
Confondant dangereusement la réunion du « mangeons-club » de la Binah à un congrès ordinaire du Rpt/UNIR, le ministre des Enseignements primaire et secondaire, Florent Badjam Maganawé a déclaré dimanche dernier sur la TVT que le fils du père est candidat pour la présidentielle de 2015.
« Les cadres de la préfecture se sont retrouvés pour réfléchir sur comment se mobiliser pour non seulement le développement de la Binah, mais aussi pour faire en sorte que la victoire lors de l’élection présidentielle de 2015 soit du côté du parti UNIR et de son candidat, Faure Essozimna Gnassingbé », a-t-il dardé.
Il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’homme Faure de Lomé qui rêve d’une présidence à vie, sera candidat à sa propre succession.
C’est une certitude absolue. Il est d’ailleurs le candidat naturel, biologique, inné et héréditaire du parti au pouvoir. Ça, toute la planète entière le sait. Est-ce du ressort du ministre au crâne poli de le faire ? Non, semble dire le premier Vice-président d’UNIR, Georges Aïdam. « Cela n’engage que ceux qui le disent.
Le parti ne s’est pas encore prononcé », a rétorqué l’ancien transfuge du CAR. C’est ce qu’on appelle « mikui zozo », un désaveu cinglant. Le zèle n’a jamais payé. Les troubadours du régime doivent le savoir. En voulant être plus royaliste que le roi, Florent Maganawé finit par se ridiculiser.