La mairie de Tsévié va en guerre contre le pain non protégé mis à la consommation et vendu au bord de la route. Le 17 octobre dernier la municipalité a procédé à l’incinération publique du pain non protégé saisi une semaine plus tôt dans la ville et ses environs. Ici, il ne fait pas bon de vendre du pain non protégé. La note circulaire avait prévenu et était claire à un moment où l’Etat préconisait des mesures pour lutter contre Ebola.
Promoteurs locaux des pâtisseries, groupements féminins et associations de revendeuses de pain de la ville et des marchés ainsi que d’autres acteurs ont tenu des séances pour adopter préventivement des approches locales consensuelles de respect d’hygiène dans la localité. Malgré les nombreux rappels à l’ordre et devant l’irrespect des mesures préventives, la mairie a dû déployer des moyens pour faire respecter la loi.
La démarche veut promouvoir l’hygiène et prévenir la maladie à virus Ebola devant les chiffres alarmants (actuels et en perspectives) de propagation de cette maladie. Après mouts tentatives vaines les services d’hygiène de Tsévié ont fait une descente musclée chez les revendeuses afin d’opérer des saisies inopinées. Le lot de pain saisi au cours de cette opération de contrôle sanitaire a dû fini une semaine plus tard dans les flammes.
Il s’agit pour les autorités communale et sanitaire de la ville de Tsévié de montrer sa volonté d’aider à lutter contre les maladies liées à l’alimentation et de prévenir la maladie à virus Ebola qui sévit de façon alarmante dans certains pays de la sous-région ouest africaine.