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Les maisons construites sur les voies publiques démolies cédant place à de nouvelle route
Publié le jeudi 23 octobre 2014  |  icilome.com


© Autre presse par DR
Les maisons construites sur les voies publiques démolies cédant place à de nouvelle route


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Togo - Depuis quelques jours, certains citoyens n’ont que leurs yeux pour pleurer. Ceci, après le passage du Caterpillar de la délégation de la Préfecture du Golfe. L’entrée en action de ces engins a créée de la désolation. La scène se passe actuellement dans certains quartiers de la banlieue de Lomé. Il s’agit des quartiers comme Aflaou Avédji, Aflaou Vessomè etc. Dans ces milieux, sont érigées des maisons construites en désordre obstruant la voie publique.


Et pour mettre de l’ordre, la Préfecture n’est pas allée loin. Après l’étape d’avertissement, les Caterpillar sont entrées en action pour casser ses maisons illégales, dégager la voie et des fois permettre un bon passage des eaux de ruissellement lors des pluies.

Le désengorgement se poursuivra dans les prochains jours à Amandahomé (Adidogomé)

D’après Aboka Kossi, président de la délégation spéciale de la préfecture du Golfe, avant la démolition, les intéressés ont été convoqués afin qu’ils prennent leur disposition pour libérer les lieux. Des délais de 3 mois, 2 mois avaient été donné. Mais beaucoup de résidents n’avaient pas obtempérés.

Cependant, beaucoup de togolais s’interrogent sur l’empressement avec lequel, la délégation fait son travail. On a l’impression comme si, d’ici demain, les riverains verront de nouvelles choses pouvant donner un autre regard dans le milieu.

« Moi je suis d’accord qu’on donne une image à mon quartier. Mais, il ne faut pas qu’après la démolition, qu’on s’arrête. Il faut qu’on fasse des routes avec des caniveaux », a suggéré Alain, un riverain des lieux.

Sur la plupart des lèvres, on constate qu’il y a une adhésion à l’action de la préfecture, mais le souhait exprimé, est celui de voir une route digne de nom.

« S’il faut raser tout et que le travail s’arrête à mi-chemin, ce serait regrettable », exprime une mère qui a vu une partie de sa maison démolie.

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