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Le Togo et le Burkina Faso lancent la réhabilitation de 303 km sur le corridor Lomé-Cinkassé-Ouagadougou
Publié le vendredi 24 octobre 2014  |  AfreePress


© Autre presse par DR
Le Premier ministre, Arthème Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu


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Le premier ministre togolais, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu et son homologue burkinabé, Beyon Luc Adolphe Tiao ont donné jeudi à Cinkassé (650 km au nord de Lomé), les premiers coups de pioche pour les travaux de réhabilitation et de renforcement de 303 kilomètres de voie en état de forte dégradation sur le corridor Lomé-Cinkassé-Ouagadougou long de 950 km, a appris l’Agence de presse Afreepress.

D’un coût total de 102 milliards de francs CFA financés par la Banque africaine de développement (BAD), la Banque ouest africaine de développement (BOAD) et la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO, ces travaux vont prendre en compte 150 km côté togolais et 153 côté burkinabé. S’ajoutent des travaux de construction de pistes et de péage.

« Le Togo, pays de transit, a intérêt à ce que les routes qui mènent dans les pays de l’hinterland soient dans de bonnes conditions, notamment pour permettre au Port autonome de Lomé (PAL), le seul port en eau profonde de la sous-région d’être un élément de contribution au développement de l’ensemble de la sous-région », a déclaré le premier ministre togolais.

C’est la preuve, a-t-il ajouté, de la volonté des Chefs de l’Etat burkinabé et togolais d’intégrer les pays, de faciliter l’intégration des économies, d’aider les populations à se retrouver.

Pour Beyon Luc Adolphe Tiao, c’est un intérêt partagé parce que ce corridor est très important pour les pays enclavés et le Togo est l’un des premiers débouchés maritimes. « C’est pourquoi nous y attachons l’importance la plus grande. Aménager, réhabiliter cette partie au Burkina Faso, n’aura de sens que si l’autre côté de notre frontière, les mêmes conditions existent », a-t-il relevé.

Selon les informations, du côté togolais, les 150 km prennent en compte la route Atakpamé-Blitta sur 102 km financée par la BAD et Blitta-Aouda financés par la BIDC et la BOAD. L’Etat togolais participe à cet important projet pour un tronçon de 14 km d’Agbonou à Djéréwé où sera construit un poste de péage.

Telli K.

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