Selon une étude réalisée en 2013 au Togo à l’endroit des personnes vivant avec le VIH/Sida (PVVIH), environ 35% d’entre elles ont été refusés des soins médicaux, 28,2% ont refusé de travailler et 2/5 ont souffert de la stigmatisation et de la discrimination.
Un constat qui les amène à une difficulté d’insertion dans la vie communautaire faute de leur statut sérologique.
C’est le défi que le Réseau des Associations des Personnes Vivant avec le virus (RAS plus Togo) compte relever pour lez bien-être de la population. L’information a été donnée à travers une campagne de sensibilisation animée ce samedi par le réseau sur le site de la fête de la bière.
« Souvent les gens ont l’habitude de craindre les PVVIH et ne leur offrent pas de services adéquats en raison de leur statut. Mais en réalité, c’est le virus qu’on devait fuir et non ces personnes. Et c’est là, notre mission d’intervenir en luttant contre ces aspects à travers des sensibilisations sur les médias, des campagnes d’affiches et des groupes organisés », a déclaré Kokouvi Dokla Augustin, président du RAS plus Togo.
Pour ce dernier, les violences physiques, verbales, le refus de soins, le refus d’apporter assistance, d’envoyer son enfant à l’école sont entre autres les manifestations de la discrimination et de la stigmatisation que subissent ces personnes.
« La principale cause d la stigmatisation et la discrimination associées au VIH/Sida c’est l’ignorance et si nous arrivons à pouvoir sensibiliser nos frères et sœurs, je pense que nous pouvons gagner ce combat », a-t-il ajouté avant d’inviter la population à cultiver l’amour et la tolérance.
Le RAS plus Togo, pour lutter contre ces deux aspects, a développé un observatoire qui met plusieurs personnes ressources à contribution, notamment le Conseil des Nations Unies, le Haut-Commissariat des Droits de l’Homme, la Commission Nationale des Droits de l’Homme, l’Ordre des Avocats qui accompagnent et sensibilisent les gens.
La campagne Condomize initiée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNPFA) en collaboration avec le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) a pour objectif, de sensibiliser la population surtout les jeunes sur le danger que constitue le sida et distribuer 2 millions de préservatifs masculins et 200 000 féminins.
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