Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Braquage de la FUCEC d’Agou : les populations toujours dans la psychose
Publié le lundi 27 octobre 2014  |  Nap Afrique Monde




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Le braquage effectué par sept (07) brigands qui ont réussi à rentrer dans l’enceinte du bâtiment de l’agence de la microfinance FUCEC à Agou-Gadzépé dans la nuit du 16 au 17 octobre emportant une moto de marque Sanya et le coffre-fort contenant plus de 10 millions de francs CFA crée toujours une psychose au sein de la population de la préfecture d’Agou et ses environs.


Circuler dans la capitale Lomé et dans les autres villes du pays devient de plus en plus risqué. Car, des scènes du moins ahurissantes en plein cœur de Lomé et dans les villes de l’intérieur renseignent sur l’insécurité galopante dans laquelle les Togolais sont plongés au quotidien.

Au Togo, l’insécurité devient de plus en plus grandissante. Le cas du récent vol à main armée à l’aéroport de Lomé, ajouté au braquage à Agou inquiète les populations.

Des délinquants sont prêts à tendre des embuscades à un citoyen isolé pour le dépouiller de ses biens. Ce qui semble traduire une montée de la criminalité motivée par la recherche illicite de profit.

Depuis quelques mois, des cas de cambriolages sont souvent relatés dans la presse. Des édifices publics ou appartenant à des personnes, ou encore à des citoyens anonymes, sont cambriolés. Les populations qui sont exposées tous les jours à une mort éventuelle vaquent à leurs occupations la peur au ventre.

C’est le cas des habitants d’Agou Gadzépé. Ces derniers, de même que les habitants des cantons d’Agou, ne savent plus à quoi s’en tenir. Ces populations, face aux agressions multiples qu’elles subissent au quotidien, demandent à l’Etat une protection.

Commerçante de fruits à Gadzépé, Ami Amégandzé, pense que la violence qui règne dans le pays « est un problème national qui incombe à l’Etat ». « C’est difficile de savoir que l’on est exposé tous les jours à des agressions récurrentes dans notre propre environnement », déclare-t-elle avant d’indiquer que « La ville de Gadzépé réputée être paisible a vécu la nuit dernière à la scène de cambriolage de la FUCEC ».

Elle ajoute qu’elles (commerçantes) ne savent plus à quel saint e vouer surtout lorsqu’elles prennent le tronçon avec leurs marchandises pour Lomé la capitale.

«Pour rallier Lomé avec nos fruits, d’habitudes les camions quittent la nuit, des fois certaines commerçantes sont agressées en cours de routes où tous biens leurs sont retirés. Et voilà que c’est dans notre ville maintenant que s’est produit le cambriolage, ce qui fait que nous ne nous sentons plus en sécurité », a-t-elle déclaré. Interpellée sur la question d’insécurité, Affi Louise Agbozo, une autre commerçante de fruits affirme que les braquages deviennent de plus en plus récurrents malgré le dispositif de sécurité sur la route nationale numéro trois. Pour elle, la solution à ce fléau c’est une création de brigade de proximité. « Les malfrats eux ont fini de renouveler leur arsenal technique en matière de cambriolage et d’attaque. Il n’y a pas longtemps pour quitter Agou ou Kpalimé la nuit pour Lomé, le chauffeur doit avoir à son bord deux agents de sécurité biens armés. Maintenant on ne les voit plus, ce qui ne nous rassure pas », déclare-t-elle. Les chauffeurs à la station d’Agou ont abordé dans le même sens, souhaitant que le gouvernement renforçant la sécurité des citoyens et des biens.


« Je ne voyage plus les nuits pour Lomé. Avant on disait qu’on nous braque sur la route la nuit, maintenant c’est à nos portes que le braquage s’est produit. Nous sommes dans un pays où tout le monde doit maintenant assurer sa propre sécurité », a-t-il précisé. Même si les autorités locales à travers les radios rurales rassurent les populations sur les mesures de sécurité prises par le gouvernement, les populations sont toujours dans la phobie.


(NKA/2014) -




 Commentaires