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A quand le 3e opérateur mobile promis par le gouvernement ?
Publié le lundi 27 octobre 2014  |  icilome


© Autre presse
Cina Lawson
Ministre togolaise des Postes et Telecommunication


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Togo - Depuis l’annonce par la ministre des Postes et Télécommunication, Cina Lawson, de l’intention du gouvernement d’autoriser un troisième opérateur de téléphonie mobile, la poussière semble depuis tombée sur une annonce qualifiée alors par certains de virtuelle et qui suscité beaucoup de scepticisme au sein de la population. Pour le moment, les Togolais continuent par payer cher la communication. Ce qui amène des gens à se demander à quand le troisième opérateur mobile promis par le gouvernement.

Ce n’est plus un secret, le Togo pratique le coût de la communication le plus élevé de la sous-région. Ceci résulte du fait qu’il n’y a véritablement pas une concurrence sur le marché dans le pays. C’est Togocell qui se comporte en un tout-puissant sur un territoire dont il a le monopole. Moov, malgré ses efforts, est réduit au rôle de figurant, ne pouvant vraiment pas apporter de la contradiction à Togocell.

En fait, on a l’impression d’être en présence d’un seul réseau au Togo. Tous les jours, que ce soit sur le réseau Togocell ou Moov, les abonnés se plaignent de la mauvaise qualité des services. Pour effectuer un appel des fois, c’est la croix et la bannière.

Malgré le coût de la communication très élevé, les abonnés se démerdent pour acheter les crédits et pouvoir communiquer en toute quiétude. Mais le service qu’on leur offre n’est pas à la hauteur de leur attente.


Les deux opérateurs, Togocelle et Moov, au lieu de chercher à améliorer la qualité de leur réseau, se vautrent dans la sortie des produits dont la plupart n’ont jamais d’impact sur l’amélioration des prix et la qualité du service. On nous sert juste du réchauffé.

A l’heure où la communication et les technologies de l’information sont devenues des pans entiers de l’économie d’un pays et qui génèrent des emplois nouveaux pour des milliers de personnes, on se demande si ces deux opérateurs sont vraiment à la hauteur pour offrir ces nouveaux services aux populations.

Dans une économie, la concurrence crée l’émulation et oblige les entreprises à innover tant en prix qu’en produits. Mais on a l’impression que le quasi-monopole de nos deux opérateurs et l’absence d’obligation de résultat envers les consommateurs font que les Togolais paient cher pour des services de basse qualité.

L’Autorité de réglementation des postes et télécommunication (ART&P) dont la mission est de veiller au respect des normes dans le pays semble complètement absente dans sa mission essentielle de veiller à ce que les Togolais communiquent au prix du marché, c’est-à-dire profiter des innovations de la qualité des produits et des prix réels qui vont avec.

Le rôle de vache à lait dans lequel ces sociétés sont confinées est devenu un argument pour eux et frein pour le gouvernement d’exiger des services de qualité et des prix abordables pour la population qui est devenue la véritable vache à lait dans cette histoire dont le rôle est de payer et non de communiquer.

L’annonce par Cina Lawson d’un probable 3e opérateur, au lieu de susciter en son temps un véritable espoir, a suscité plutôt des doutes. Connaissant le pays dans lequel nous sommes où même l’économie doit obéir à des critères politiques, la venue d’un troisième opérateur qui tarde à se concrétiser finit par donner raison aux Togolais qui sont devenus de véritables Saint Thomas face aux effets d’annonce du gouvernement.

Il est parfois inexplicable et souvent causasse d’entendre souvent la ministre Cina Lawson parler de développement de commerce en ligne quand on ne peut même pas s’appeler qualitativement sur le territoire togolais.

Visiblement, la libéralisation du marché de la téléphonie est plus facile à dire qu’à faire.

I.K.

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