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Sachets plastiques : A quelques jours de la fin du moratoire, que peut-on attendre du gouvernement ?
Publié le mardi 28 octobre 2014  |  icilome


© Autre presse
Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, André Johnson.


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Togo - Le parlement togolais a voté depuis 2011 une loi interdisant l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables sur toute l’étendue du territoire. 3 ans après cette loi inappliquée, un moratoire a été donné aux fabricants et importateurs pour cesser leurs activités. A quelques jours de ce moratoire de 2 mois qui se termine ce vendredi 31 octobre, que doit-on attendre alors du gouvernement ? Autopsie d’une improvisation qui ne dit pas son nom.

Le 1er novembre prochain, les protecteurs de l’environnement attendent avec impatience la réaction du gouvernement face aux fabricants, importateurs et distributeurs de sachets plastiques.

Si on se réfère à la loi, les contrevenants écoperont d’une amande de 5 à 10 millions de FCFA, des peines d’emprisonnement de 2 mois à 2 ans.

Le constat à quelques heures de la fin de ce moratoire, c’est que les usines de production des sachets plastiques non-biodégradables et les importateurs ne donnent pas l’impression d’une cessation prochaine de leurs activités. Ces plastiques continuent d’être fabriqués ou importés en grande quantité sur le territoire national.

Une mesure improvisée

S’il faut saluer la mesure prise par le gouvernement, il faut dire qu’elle ne résiste pas à certaines analyses. La logique du tout répressif qui sous-tend certaines décisions du gouvernement n’a pas permis une bonne approche de solution. C’est à se demander s’il y a un ministre chargé de l’Environnement dans ce pays et quels sont ses plans d’action.

Avec le développement de l’économie, il faut s’attendre à l’utilisation de plus en plus du plastique pour différentes sortes d’emballage et d’outils. Du sachet de la bonne femme au grand marché en passant par celui du pharmacien pour les médicaments, du sachet du pure water et pour enfin finir avec nos ustensiles à la maison et nos chaussures en plastique, la gamme est si vaste de produits faits de plastiques qui ne se décomposent pas rapidement une fois dans l’environnement.

Pourtant des solutions existent

Dans chaque pays, l’un des facteurs de réussite de certains projets du gouvernement est l’implication réelle des premiers acteurs ou des premiers concernés par le problème.

Parlant d’implication, nous ne faisons pas référence à la façon togolaise qui consiste pour un ministre à organiser des ateliers de ceci et de cela ou à rassembler des gens pour leur faire part des intentions du gouvernement. Il s’agit en fait de trouver des solutions à appliquer sur le terrain, des solutions qui viennent de la base et qui impliquent l’adhésion de tout le monde.

Le recyclage peut constituer une bonne solution tant pour le gouvernement, les fabricants, les importateurs et la population. Le recyclage permet de générer des emplois nouveaux, une façon novatrice de résoudre ce problème de sachets plastiques, tout en suscitant de nouveaux comportements chez les populations et en créant en même temps des emplois pour les jeunes.

Cet ensemble magnifique ne relève pas de la sorcellerie, mais d’un bon sens et d’un pragmatisme au profit de tous.

L’Etat peut mettre en place un fonds qui sera alimenté par les producteurs et les importateurs de plastiques et peut-être d’autres acteurs au développement intéressés par les problèmes de l’environnement.

Vendredi prochain le 31 octobre, nous attendons tous de voir le ministre de l’environnement à l’œuvre. Nous espérons seulement que cette histoire de sachets plastiques ne sera pas un échec cuisant à mettre à son actif pour n’avoir pas su proposer la solution la meilleure.

I.K.

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