A l'occasion d'une réunion spéciale consacrée à ce sujet, le Conseil de sécurité des Nations Unies a demandé mardi aux Etats membres de prendre des mesures pour éviter que les femmes et les filles réfugiées et déplacées ne soient soumises à la violence.
Dans une déclaration adoptée lors de cette une réunion, les membres du Conseil ont déclaré avoir conscience que ces femmes « courent davantage le risque d'être victimes de diverses formes de violation des droits de l'homme et d'atteinte à ces droits, et notamment d'actes de violence sexuelle et sexiste et de discrimination, qui peuvent se produire à divers stades du cycle de déplacement. »
Le Conseil a à nouveau affirmé que c'est aux Etats membres qu'il incombe au premier chef de protéger leur population.
Il a demandé aux Etats membres « de prendre des mesures pour éviter que les femmes et les filles réfugiées et déplacées ne soient soumises à la violence. » Il a demandé également aux Etats membres que, si ces femmes et filles sont victimes de violence, « elles aient davantage de moyens d'accès à la justice, ce qui comprend notamment la prompte ouverture d'une enquête, l'engagement de poursuites et l'imposition de sanctions à l'encontre des auteurs d'actes de violence sexuelle et sexiste, et la possibilité pour les victimes d'obtenir réparation. »