Le mouvement Emmaüs Afrique et Madagascar a tenu son conseil régional les 27 et 28 octobre à Lomé. Il est représenté au Togo depuis 2012 par le Mouvement d’Action pour le Renouveau (MARS).
Ce conseil a permis d’adopter les rapports et de réviser les décisions politiques qui régissent l’organisation en Afrique en vue de la définition des perspectives d’avenir au niveau du continent. Il a aussi permis d’élire les candidats africains pour l’assemblée mondiale de l’Emmaüs prévue pour 2016.
Les participants de quinze (15) pays d’Afrique étaient présents pour s’essayer en techniques d’élaboration de projets, gestion et comptabilité au standard du mouvement.
Le mouvement, implanté dans environ une quarantaine de pays sur les quatre continents, s’occupe exclusivement des populations les plus démunies. Le mouvement a plus de 400 groupes ou associations adhérentes dans le monde entier. Emmaüs intervient au Togo dans le domaine de la migration, du développement et de l’éducation des enfants dans différentes régions du pays.
Créé en 1949, l’Emmaüs a son siège à Paris. Elle est une organisation qui s’occupe des personnes démunies et de la promotion des droits de la femme et de l’enfant. Elle intervient aussi dans l’accès à l’eau, à la santé, l’éducation ainsi que la lutte contre toutes les formes d’exploitation ou d’esclavage des personnes et la libre circulation des personnes et des biens.
Le mouvement Emmaüs est un ensemble d’associations et groupements de solidarité présents dans 39 pays. La première communauté, d’inspiration initialement chrétienne a été fondée en France par l’abbé Pierre, en 1949. Les divers groupes Emmaüs actuels, en France et à l’étranger, sont sans attache religieuse et ont pour objet la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, par des moyens divers et adaptés au contexte des pays où ils se trouvent. La majorité d’entre eux ont une activité économique, souvent basée sur la récupération et le réemploi, mais pas exclusivement. Dans certaines régions, les groupes Emmaüs pratiquent également l’agriculture (en Afrique et en Asie) et le micro-crédit (au Liban et au Bangladesh notamment).
