Voilà une opposition incapable d’être solidaire comme la synergie des travailleurs pour peser dans ses réclamations. Notre soi-disant opposition n’en est qu’une opportuniste.
Les partis du CST savent que s’ils se résignent pas à se présenter, les partis de l’Arc-en-ciel se frotteraient les doigts d’avoir le champ fertile à leurs victoires ; alors pour ne pas laisser le terrain libre en particulier au CAR, ils courent déposer leurs dossiers. De même pour le CAR, pas question de laisser le champ libre à la CPP. Voilà comment fonctionnent nos partis de l’opposition. Si non comment comprendre que des partis responsables qui déclarent à peine une semaine, que s’il n’y a pas un dialogue sincère et franc, ils n’iront pas aux élections, et qui du coup vont supplier le Gouvernement pour avoir quelques jours supplémentaires pour apprêter leurs dossiers de candidatures, malgré que leurs revendications ne soient pas satisfaites, et pendant que leurs collègues de lutte croupissent encore en prison ?
Les mêmes, en 2010, ont dit que si l’élection n’est pas à deux tours, qu’ils ne se présenteront pas. L’élection n’était pas à deux tours, et ils se sont quand même présentés. Tout cela n’est que du chantage pour flatter les naïfs qui continuent de croire à leurs discours présomptueux.
Le peuple doit comprendre que s’ils continuent de suivre ces leaders qui disent une chose et font son contraire, il se perd ; car celui qui ne respecte pas sa parole n’est pas digne de confiance et n’est pas un idéal à suivre.
Leurs militants doivent reconnaître qu’ils soutiennent une attitude irresponsable et malhonnête qui est nuisible à la morale citoyenne, et porteront la responsabilité de cautionner la manipulation des consciences. Cela est impropre à l’éducation de nos populations et surtout des générations émergentes. Nos populations doivent comprendre que ces leaders ne considèrent que leurs intérêts, et qu’elles les suivent à leur risque et péril.
Dire que leur coalition ne participera pas aux élections sans un dialogue sincère et franc, suppose que si jamais, le gouvernement n’offre pas l’opportunité de ce dialogue avant les élections, leurs partis devront suspendre leur participation au processus électoral. S’il arrivait qu’ils se présentent au scrutin malgré l’absence du dialogue exigé, alors que le Peuple les prenne pour des plaisantins.
Vu que le découpage électoral sur lequel ils ne sont pas d’accord n’a été révisé, que sert-il à l’opposition d’être minoritaire à l’Assemblée et d’assister impuissante à l’adoption des lois hostiles, sous leurs yeux ? Qu’on cesse de berner le peuple par des flatteries. Car s’ils ont le pouvoir d’empêcher les élections comme ils le prétendent à haute voix : pourquoi sans que leurs exigences ne soient satisfaites, ils courent pour aller déposer leurs dossiers de candidature ? S’ils savent pertinemment qu’ils n’ont pas les moyens d’empêcher les élections, pourquoi faire des déclarations en l’air ? Pourquoi continuer de donner au peuple de fausses espérances dont ils savent qu’ils n’ont pas les moyens d’action ? Cela n’est pas un comportement responsable.
Pour des raisons égoïstes de préserver ses avantages mesquins, l’opposition est incapable de solidarité envers ses collègues en prison. Au lieu d’avoir une position commune ferme et inflexible, aucun d’eux ne veut prendre le risque pour la cause de la justice et de la légalité, de rater son siège à l’Assemblée ; pendant que leurs militants défient et bravent les interdits, exposent leurs vies, parfois jusqu’à la perdre pour eux.
Si les deux coalitions n’ont pas pu faire une liste commune, c’est que la plus grande ne veut point donner son avantage à la plus petite, ou lui prêter sa popularité. Personne ne veut aider son frère à réussir ; c’est la logique de <>. C’est ça le mal togolais. Néanmoins, est-ce que la coalition Arc-en ciel accepterait d’accompagner le CST en solidarisant pleinement avec lui pour rendre leur pression plus forte ? Ou chercherait-elle à se frayer une voie dans la brèche ??? Même si le CST se résignait à se présenter, certains se désolidariseraient du groupe pour se présenter en solo. Ainsi va le Togo.
En dehors du souci d’une assemblée monocolore, l’appât du financement des partis et des campagnes, n’a-t-il pas mordu nos gros poissons de l’opposition ? Le peuple doit enfin se rendre compte que depuis plus de 20 ans, l’opposition soi-disant traditionnelle leur a fait miroiter des espérances trompeuses, et qu’il est temps pour le peuple de se tourner vers Dieu, qui seul connaît la racine des problèmes du Togo, et seul peut sauver le Togo.
Il revient au peuple d’interroger Dieu pour connaître son plan pour le Togo, car Dieu attend que le peuple l’interroge <<... Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? Sentinelle que dis-tu de la nuit ? La Sentinelle répond : le matin vient, et la nuit aussi. Si vous voulez interroger, interrogez, convertissez-vous, et revenez>> Esaïe 21:1.
Le PNTS déplore l’injustice et l’arbitraire qui sévissent au TOGO ; en particulier envers son Délégué préfectoral de Zio, Mr. YONDO Kossi, arrêté injustement dans une affaire de conflit terrien, et maintenu arbitrairement jusqu’à ce jour, plus d’un an, à la prison civile de Tsévié, sans jugement. C’est la situation de milliers de togolais innocents dont le droit est banalisé et confisqué par notre justice défaillante.
Le PNTS, dans cette atmosphère trouble, sombre et délétère, empreinte de crises sociales diverses, a jugé inopportun de participer aux élections législatives du 21 Juillet 2013. Sauf en cas de report sur une date conséquente où les conditions idoines seront réunies pour une élection transparente et paisible à laquelle les partis désireux pourront participer sur une base démocratique et sans restriction.
Nous ne contestons pas qu’un parti politique participe aux élections (transparentes ou pas) ; mais cette attitude déloyale qui consiste en des déclarations tapageuses à l’endroit d’un peuple déjà assez trompé, suffisamment déçu, brimé et meurtri dans son âme, et plutôt avide de vérité, de justice et de sincérité, n’est pas une bonne chose. Alors que ces leaders de l’opposition, fassent grâce au peuple, de leurs affirmations gratuites.
Le PNTS invite l’opposition à être un bon exemple en parole et en acte, à ne pas dire une chose et faire son contraire : Matthieu 5 : 37.
Si sachant pertinemment que les conditions ne sont pas réunies pour une élection transparente, ils choisissent de se présenter quand même, que demain ils n’appellent plus le peuple à exposer sa vie pour réclamer leur victoire.