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Les créances douteuses et la filiale nigériane restent les préoccupations persistantes d’Ecobank
Publié le jeudi 30 octobre 2014  |  Agence Ecofin


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ECOBANK á Lomé


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Le groupe bancaire le plus étendu sur le continent africain, Ecobank Transnational Incorporated, a vu le volume de ses créances douteuses s’accroitre de 14% au cours du troisième trimestre de l’année s’achevant le 30 septembre 2014, pour atteindre jusqu’à 608 millions $. La banque explique cette hausse trimestrielle par l’augmentation des créances douteuses au Nigéria, qui a été partiellement compensée par une baisse dans les régions Afrique de l’Ouest francophone et WAMZ (Ghana, Sierra Leone, Libéria et Guinée).

D’un autre côté, il est à noter, que sur une période d’un an écoulée, le volume de ces créances affiche un recul de 4%. Une performance qui n’a été atteinte qu’à la suite du passage en perte au 30 juin 2014, de près de 250 millions $ au 30 juin 2014, mais on ignore si le groupe considère désormais ces créances comme définitivement irrécouvrables. Ce qui est certain, c’est qu’en conséquence de la situation, le coût du risque a progressé (1,53%) comparé à celui de septembre 2013 (1,47%). En hausse aussi, le ratio de couverture (63,2%) a une fois encore reculé, comparé à celui de fin juin 2014 (66,2%) et septembre 2013 (69,9%). ETI promet d’améliorer ce ratio d’ici la fin 2014.

Dans ces conditions on peut mieux comprendre les indicateurs de prêts à la clientèle (12,1 milliards $), dont le niveau est en amélioration de 15% comparé à celui du 30 septembre 2013 (10,5 milliards $). Toutefois, on relèvera, que les prêts à la clientèle ont connu une croissance plus modeste pour plusieurs raisons, notamment une approche plus sélective et prudente de l’octroi des prêts à la clientèle de détail, mais aussi une légère perte de valeur du FCFA (monnaie de référence du groupe) sur le dollars américain qui a gagné du terrain sur l’euro (monnaie de rattachement du CFA), durant la période de référence.

Malgré ces points de contreperformance, le groupe a globalement présenté des résultats financiers et bilanciels solides. Le Produit Net Bancaire (PNB) a atteint au 30 septembre 2014 1,7 milliards $. Il faut toutefois dire que cette performance a été atteinte grâce au bon comportement des produit hors intérêts (840 millions $, en hausse de 23%), qui ont compensé une quasi-stagnation des Produits nets d’Intérêts (811 millions $, en hausse de seulement 5%). «Cette progression provient essentiellement de la croissance des prêts de la Banque de Grande Entreprise par rapport à septembre 2013, atténuée par les nouvelles exigences de constitution de réserves de dépôts des secteurs publics et privés au Nigeria, qui ont entraîné une baisse de détentions des obligations d’Etat», a expliqué le groupe

Au final, le résultat consolidé avant impôts s’améliore de 28% globalement pour atteindre 324 millions $. En termes de performances par zone géographique, la plupart des régions se sont bien comportées, avec le Nigéria (+76%), l’Afrique Centrale (+63%), le WAMZ (+28%), l’Afrique de l’Ouest Francophone (+37%), l’Afrique Australe (+53%) et l’Afrique de l’Est qui affiche enfin un résultat positif après avoir enregistré une perte au cours de l’année dernière.
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