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L’avenir de la démocratisation en Afrique francophone est entrain de se jouer au Burkina
Publié le vendredi 31 octobre 2014  |  letogolais


© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d’Etat
Vendredi 28 Mars 2014. Yamoussoukro. Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo: Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Togo, M. Robert DUSSEY ( entre les présidents de la Sierra Leone et du Burkina Faso)


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L'avenir de la démocratisation tant souhaitée en Afrique noire francophone est entrain de se jouer au Burkina cette semaine. On aurait aimé que l'Élysée, Matignon, ou le Quai d'Orsay se montrent moins aphones. Visiblement pour de nombreux officiels à Paris la démocratie apparaît encore comme "un luxe" pour les peuples d'Afrique noire, qui devront ainsi d'abord compter sur eux-mêmes, voire mourir en silence, si d'aventure la soldatesque de Blaise Compaoré était appelée à écraser leur opposition.


La contestation dégénère au Burkina Faso


Le Monde.fr avec AFP | 30.10.2014 --Les manifestations monstres duraient depuis plusieurs jours à Ouagadougou. Elles ont dégénéré, jeudi 30 octobre, lorsque la foule a pris d'assaut l'Assemblée nationale où était examiné le projet de loi qui a jeté le feu aux poudres. Selon un premier bilan, au moins une personne est morte.

La police, qui avait établi un cordon de sécurité autour du bâtiment, a tiré en l'air pour tenter de disperser les manifestants avant de plier sous la pression et a de se retirer. « Ils ont pris d'assaut le bâtiment, ils sont à l'intérieur et ils cassent tout. La police s'est enfuie », selon un témoin cité par l'agence Reuters.
Les manifestants ont également mis à sac le siège de la télévision publique, qui a cessé d'émettre. Comme devant le Parlement, les forces de l'ordre ont tenté de les repousser, mais elles ont dû se replier.

LE VOTE DU PROJET DE LOI SUSPENDU

Selon plusieurs journalistes sur place, la foule se dirigeait ensuite vers la « primature », les bureaux du premier ministre. Un hélicoptère des forces gouvernementales a survolé les manifestants, les aspergeant de gaz lacrymogène.

Les députés devaient voter un projet de révision constitutionnelle permettant le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis son coup d'Etat, en 1987, contre Thomas Sankara. L'opposition avait appelé à « marcher sur le Parlement » pour empêcher ce vote, dont l'examen a finalement été suspendu.

Le pouvoir avait annoncé le 21 octobre un projet de loi modifiant l'article 37 de la Constitution, qui interdit à Blaise Compaoré de se présenter une cinquième fois. Il avait auparavant laissé croire qu'une telle mesure ferait l'objet d'un référendum. Depuis, la mobilisation populaire ne faiblit pas. Le gouvernement a jusque-là autorisé les manifestations et s'est abstenu de les réprimer.




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