Togo - " Nos données montrent que l’Afrique subsaharienne a enregistré le plus grand nombre de réformes sur 2013-2014 ayant facilité le climat des affaires, avec 75 réformes sur les 230 recensées à travers le monde ".
Ce n’est pas tout, cinq (5) économies de l’Afrique subsaharienne, dont quatre (4) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), à savoir le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo sont parmi les 10 premiers pays ayant le plus amélioré leur réglementation des affaires parmi les 189 économies couvertes par le rapport ».
C’est à cette conclusion qu’est parvenue le Groupe de la Banque mondiale mercredi à Washington aux Etats-Unis, lors du lancement officiel du 12ème rapport Doing Business placé sous le thème : « au-delà de l’efficience ».
Mais le rapport prévient, « malgré ces réformes, des défis persistent dans la région ». Au nombre de celles-ci, le rapport fait état des indicateurs comme la création d’entreprise qui continue d’être « plus coûteuse et plus complexe en moyenne que dans toute autre région», selon Augusto Lopez-Claros, Directeur du Groupe des indicateurs mondiaux.
Le Togo, 149ème avec son bond de 15 places par rapport au rapport 2014, est le 2ème pays de l’UEMOA après le Bénin (151ème au plan général) à performer.
Le premier togolais, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu a promis que le Togo va continuer les réformes, « non pas pour faire plaisir aux partenaires mais pour, à terme, avoir un taux de croissance économique à deux chiffres pour améliorer les conditions de vie des populations ».
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