- La production de pétrole en Afrique pour le groupe énergétique français Total, a atteint 539 000 barils par jour au troisième trimestre, marquant une très légère progression de 2%, lorsqu’on fait la comparaison avec les volumes du deuxième trimestre (482 000 barils par jour) et du troisième trimestre 2013 (527 000 barils par jour).
On notera toutefois, que la production journalière moyenne au cours des 9 premiers mois de l’année 2014 (510 000 barils par jour) a quand même reculé en Afrique de 6%, comparé à celle de la même période en 2013 (540 000 barils par jour). Mais cette performance reste meilleure que la production journalière combinée de toutes les zones d’intervention du groupe français (Asie pacifique, Moyen-Orient, Amérique du nord, Amérique Latine, Europe et Communauté des Etats indépendant) qui totalisent une moyenne de production journalière de 509 000 barils par jour seulement.
Toutefois et bien que le continent africain en soit le premier pôle d’exploitation pétrolière, l’Afrique est le dernier marché en terme de vente globale en aval des produits raffiné par Total. Pour les neuf premiers mois de l’année, la région a seulement absorbé en moyenne pour 534 000 barils par jour en hausse quand même de 21% comparé aux 430 000 barils par jour de moyenne en 2013.
L’annonce a de quoi faire réfléchir les investisseurs du groupe, tant au Nigéria, où sa filiale locale, Total Nigeria, est cotée sur le Nigeria Stock Exchange et aussi sur la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l’UEMOA basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, où se déroule actuellement le processus d’introduction de Total Sénégal en bourse. Rappelons que Total Nigéria a déclaré ce 30 octobre 2014 un revenu global de 177,8 milliards de nairas (1,07 milliards $), pour les 9 premier mois de l’année. Au final cependant, le bénéfice net distribuable n’est que de 2,64 milliards de nairas, en recul de 19%.
La part de l’Afrique dans la production journalière de pétrole du groupe Total devrait connaître une nouvelle progression significative vers la fin de l’année 2014. Au mois de juin, il a annoncé le début de l’exploitation en joint-venture, aux côtés de Statoil (23,3 %), Esso Angola (20 %), et BP (16,7 %), d’un bloc pétrolier nigérian où il est actionnaire à 40%. Les estimations de volume indiquant une production de 160 000 barils par jour vers la fin 2014.
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