Le délai de grâce accordé par le gouvernement aux importateurs et producteurs de sachets plastiques et emballages non biodégradables prend fin ce vendredi. Théoriquement, leur commercialisation est interdite depuis … 2011, mais de nombreuses entreprises ignorent cette réglementation.
A partir du 1er novembre, les contrevenant s’exposeront à la rigueur de la loi. Ils risquent entre 5 et 10 millions de francs CFA d’amende et de 2 mois à 2 ans de prison.
Les sachets plastiques non biodégradables présentent des risques pour l’homme et pour l’environnement.
Les sacs plastiques sont une source de pollution considérable. 80 % des sacs plastiques ne sont ni triés ni recyclés : entre 100 et 400 années sont nécessaires pour qu'ils puissent se dégrader. Comme ils sont légers, ils ont tendance à s'envoler, et on les retrouve partout dans les milieux naturels : champs, rivières, et mer, où ils contribuent à la dégradation des paysages.
Les technologies évoluent avec la mise sur le marché des sacs 100 % biodégradables à base d'amidon de maïs, mais qui coûtent jusqu'à 10 fois plus chers que les sacs à base de polyéthylène.