Lomé abrite du 5 au 7 novembre prochain, un séminaire pédiatrique sous régional sur le thème : « Optimiser le succès thérapeutique par une amélioration du suivi clinico-biologique et une meilleure exploitation des bases de données ». Objectif, renforcer les connaissances scientifiques et médicales et améliorer la qualité des soins aux enfants atteints du VIH. Ce séminaire est organisé par le Réseau ENFANTS ET VIH EN AFRIQUE (E.V.A.).
Le nombre de médecins pédiatres dans les pays africains est généralement faible, et beaucoup de médecins non spécialisés sont réticents à la prise en charge des enfants infectés et affectés par le VIH/Sida. On observe un retard aussi bien dans la prise en charge pédiatrique par rapport à la prise en charge adulte, que pour le diagnostic de l’infection au VIH chez l’enfant.
L’enjeu de ce 5éme séminaire sous régionale sur le VIH et la pédiatrie qui se tiendra à Lomé est de corriger le tir; d’améliorer la couverture du Traitement Anti Rétroviraux (TAR) et la qualité des soins chez les enfants et adolescents. Les médias ont été entretenus sur le sujet ce jeudi à Lomé par Dr Yawo ATAKOUMA, chef du service de pédiatrie du CHU SYLVANUS OLYMPIO.
On retiendra des échanges avec la presse que : « cette rencontre d’échanges d’expériences permettra de renforcer le suivi et l’évaluation des enfants atteints de VIH et de mobiliser les moyens adaptés à la lutte contre le VIH chez l’enfant». Trois modules dont l’intégration des recommandations OMS 2013 dans sa pratique quotidienne et l’exploitation des données de suivi médical seront enseignés durant ce séminaire de 3 jours.
Sont attendus à ce séminaire, plus de 60 participants notamment d’imminents docteurs et professeurs provenant de 16 sites partenaires et de 12 pays, membres du pool d’experts EVA.
Le réseau EVA est constitué de médecins, de pédiatres, de professionnels de santé investis dans la prise en charge des enfants vivants avec le VIH. Crée en février 2013, le projet EVA (Enfants et VIH en Afrique) regroupe 12 pays d’Afrique francophone (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali, Maroc, Niger, République Centrafricaine, Sénégal, Tchad et notre Pays le Togo). Il fonctionne avec l’appui financier de la France.