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Le président burkinabé a quitté Ouagadougou
Publié le samedi 1 novembre 2014  |  togo diplomatie


© Autre presse par dDR
Blaise Compaoré et son homologue togolais à Pô
Le Président du Faso, Blaise Compaoré, en compagnie de son homologue togolais, Faure Gnassingbé, est arrivé dans la soirée du 2 octobre 2014 à Pô, chef-lieu de la province du Nahouri


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Le président burkinabè Blaise Compaoré, contraint à la démission après 27 ans de règne vendredi par une apparente contestation populaire, a quitté Ouagadougou pour le sud du pays, selon la diplomatie française.

Il est parti vers le sud. Il est toujours dans le pays. Il va vers Pô, ville proche de la frontière avec le Ghana, a-t-on indiqué à Paris, sans pouvoir dire si l'objectif de l'ex-président est ensuite d'aller dans un autre pays, le Ghana ou la Côte d'Ivoire par exemple.


Pour Paris, Blaise Compaoré devrait pouvoir trouver un point de chute assez facilement, n'étant pas mis au ban de la communauté internationale. L'ex-chef d'Etat n'a pas demandé à se réfugier en France et la question d'un tel exil n'est pas d'actualité, ajoute-t-on de même source.

Après l'annonce du chef d'état-major des armées burkinabè, le général Honoré Traoré, qu'il assumait les responsabilités de chef d'Etat, les autorités françaises espèrent que la médiation tripartite ONU-Union africaine-Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) permettra aux différents acteurs de se parler.


Si l'annonce du chef militaire devait être confirmée par le Conseil constitutionnel, il s'agirait alors d'un coup d'Etat qui entrainerait une mécanique de sanctions qui vont pénaliser la population, estime-t-on à Paris, en souhaitant que cette perspective ne se réalise pas.

La Constitution burkinabè prévoit en cas de démission du président un intérim par le président de l'Assemblée nationale, dissoute par l'armée jeudi après l'incendie du Parlement par les émeutiers. Le sort de ce dignitaire restait inconnu vendredi en milieu de journée.

Il y a eu ces derniers jours des pillages importants et il faudrait que ça s'arrête, a-t-on aussi indiqué de source diplomatique française, en jugeant que la démission de Blaise Compaoré répond à la demande brandie depuis deux jours par l'opposition et la population.

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