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Coton/La campagne d’achat a débuté dans les Savanes
Publié le samedi 1 novembre 2014  |  Le Médium


© Autre presse par DR
Campagne d’achat de coton-graine


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La campagne d’achat du coton graine dans la région des Savanes pour le compte de l’année 2014-2015 a été officiellement lancée ce mercredi dans le village de Woakpate à 25 km au nord de Dapaong (environ 664km au nord de Lomé).


C’est le directeur général de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), Dr Djagni Kokou qui a lancé cette campagne en présence des responsables de la région cotonnière Nord et des autorités locales.Selon la NSCT, toutes les dispositions sont déjà prises pour faciliter la collecte de ce coton et son acheminement vers les usines d’égrenages de Dapaong et de Kara qui sont également prêtes pour le traiter.


Sur place dans le village de Woakpate, des agents aidés des jeunes de la localité classent le coton selon la qualité, le pèse, et l’embarque dans un conteneur stationné par la NSCT en attendant son évacuation vers les usines.
En lançant cette campagne, le Dr DjagniKokou s’est engagé à mettre tout en œuvre pour payer les cotonculteurs dans les plus brefs délais.


Il a ensuite insisté sur la qualité du coton notamment les soins à prendre avant de le mettre sur le marché, car a-t-il souligné, “la culture du coton doit permettre aux paysans d’en tirer le maximum de profit”.


Après avoir félicité la population de Woakpate pour ses performances, le directeur général de la NSCT les a encouragés à produire plus pour augmenter leurs revenus.


Le président du groupement de producteur de coton, Kontondja Saléguibe a auparavant rassuré les responsables de la NSCT de la détermination des membres de sa structure à atteindre l’objectif des 120 tonnes qu’ils se sont fixés pour l’année prochaine.


Au 31 Août 2014, on estime qu’elle a mobilisé 23.492 cotonculteurs qui ont emblavés 135.349 hectares pour une prévision de 120.000 hectares, soit 113% de réalisation. Actuellement des équipes sur le terrain procèdent à la mesure des superficies et au comptage capsulaire, pour permettre d’avoir une estimation plus affinée et une projection du rendement.

Une campagne sans anicroche


De façon générale, la campagne se déroule dans de bonnes conditions avec un accompagnement pluviométrique satisfaisant au moment des semis. Le comportement végétatif et le port capsulaire sont bons. Les derniers traitements se poursuivent dans les régions sud et centre alors que les récoltes ont commencé dans la région cotonnière nord spécifiquement dans les Savanes.


Sur le plan de la pression parasitaire on note l’apparition inhabituelle dans la région nord, de l’hélicoverpaarmigera dont la présence est plus souvent ressentie dans les régions sud.
Sur le plan industriel, la révision des usines est terminée. Le parc auto termine les dernières révisions. Dans ce cadre, les Chefs Divisions Parc et les chauffeurs ont eu à renforcer leurs capacités théoriques et pratiques à travers une formation tenue à Kara les 19 et 20 Octobre 2014 La période qui s’ouvre est celle des communications avec producteurs sur la préparation de la commercialisation du coton-graine en général, et la confection des calendriers d’achats auprès des groupements de producteurs de coton.


Le prix d’achat du coton graine pour l’année 2014, selon le mécanisme de fixation de prix, est de 230 F/Kg pour le premier choix et 210 F/Kg pour le deuxième choix.


Pour la campagne passée, la région cotonnière nord occupe la première place en termes de production avec 40.760,710 tonnes de coton-graine dont 24.623,160 pour les Savanes.
La vision stratégique pour l’an 2022 est d’atteindre au moins 200.000 tonnes de coton-graine de 95% de premier choix, avec un rendement moyen de 1600 kg/ha et produire plus 85% de coton fibre de qualité de tête.

Le coton génétiquement modifié(CGM) en question



A l’invitation de la société Américaine Monsato Comapny, spécialisée dans les biotechnologies agricoles, une délégation togolaise composée de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), de la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton dont une cinquantaine de producteurs, et du Ministère de l’environnement s’est rendue en visite d’étude et d’échange d’expérience à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso sur la question du Coton Génétiquement Modifié (CGM) .


Le Burkina Faso qui a intégré le coton génétiquement modifié dans sa production depuis 2007 fait office de véritable pionnier dans le domaine. La modification du gêne du coton au Burkina Faso permet au producteur burkinabè de réduire le nombre de traitement phytosanitaire de 6 à 2 traitements. Cela induit d’autres avantages comme entre autre, le gain de temps, une moindre exposition au produit chimique, etc. A contrario, l’introduction du coton génétiquement modifié induit la vente de la semence. (Alors qu’elle est cédée gratuitement au Togo). Il faut ajouter à cela le fait que dans le cas du Burkina Faso, le gène introduit dans la graine ne cible pas tous les ravageurs.


La question des organismes génétiquement modifiés ne laisse personne indifférente et fait débat un peu partout dans le monde. Aucun pays ne pourra en faire économie. Cette question suscite chez les uns de la peur voire de la frayeur alors qu’elle suscite enthousiasme et espoir chez les autres. Pour qu’une telle expérience soit possible au Togo, et malgré les nombreuses vertus qu’on prête aux Organismes Génétiquement Modifiés, (OGM) de nombreuses questions doivent encore trouver réponses avant toute éventuelle expérimentation, notamment entre autre ; les questions concernant les effets sur la santé ; les effets de son introduction dans le régime alimentaire (huile de coton) et les conditions même de toute expérimentation afin d’éviter les contaminations.



Il s’agit d’éviter tout saut dans l’inconnu en se gardant de passer à côté d’une technologie qui pourrait aider à régler un certain nombre de problèmes auquel nos paysans sont confrontés.
En dehors des communications, la délégation togolaise a participé à des sorties sur le terrain notamment dans des champs de production de coton génétiquement modifié, au sein d’unités de production de semences, au laboratoire de contrôle qualité et au laboratoire de classement de la fibre de la SOFITEX. (La principale Société Cotonnière du Burkina Faso.)



Koudjoukabalo avec Savoirs News et Coton Actu Express

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