La situation politique qui a conduit à la démission du président burkinabé, Blaise Campaoré, a suscité la réaction des forces de l’opposition togolaise réunies au sein du Combat pour l’Alternative Politique en 2015 (CAP 2015) accouché par le conclave du Collectif Sauvons le Togo (CST) et la Coalition Arc-en-ciel.
Dans un communiqué rendu public vendredi lors de la présentation de Jean-Pierre Fabre comme candidat unique de cette nouvelle organisation politique forte de huit (8) partis politiques, le CAP 2015 salue « la bravoure du peuple frère burkinabé et le patriotisme de leurs forces de défense et de sécurité ».
Le communiqué s’indigne que des rumeurs laisseraient entendre que des éléments des forces armées togolaises seraient présents aux côtés des unités de répression des manifestations pacifiques eu Burkina.
« Si ces faits étaient avérés, CAP 2015 exprime son indignation face à cette situation et demande au peuple frère burkinabé de ne pas associer les paisibles togolais résidant au Burkina Faso à cette dérive », poursuivent les responsables du CAP 2015.
Face à ces rumeurs « persistantes », le bloc de l’opposition appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités, afin de fournir « sans délais » des clarifications sur ce sujet, pour situer l’opinion sur la véracité des faits.
Dans une intervention vendredi soir sur la TVT, le chef d’Etat-major général adjoint des Forces armées togolaises (FAT), le colonel Komlan Adjitowou a nié toute présence de quelque force militaire togolaise que ce soit au Burkina Faso.
Sont réunis au sein du CAP-2015, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), la Convention Démocratique des Peuples Africains, (CDPA), le Mouvement des Républicains Centristes (MRC), le Nouvel Engagement Togolais (NET), le Parti Démocratique Panafricain (PDP), le Parti Socialiste pour le Renouveau (PSR), Santé du Peuple, et l’Union Démocratique et Socialiste (UDS).