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Modification de la constitution : Tirant leçons des évènements du Burkina Faso, Yayi Boni recule
Publié le lundi 3 novembre 2014  |  icilome


© aLome.com par Parfait
Dr Yayi Boni
Président de la République du Benin


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Togo - Dans une interview à France24, le président béninois n’est pas allé par quatre chemins pour renoncer à une pérennité au pouvoir. Mieux, M. Yayi n’est pas prêt à modifier la Constitution de son pays pour un nouveau mandat.

Alors qu’il n’y a pas longtemps Yayi Boni n’était pas très loin de l’idée, car ses projets relatifs à l’organisation des élections locales, municipales communales et législatives et la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), semblent être pour l’opinion béninoise un début pour aboutir à cela.

En moins de trois jours, Yayi Boni revient sur plusieurs de ses décisions. Son gouvernement accepte donner, au Cos-lépi, une somme de plus de trois milliards de FCfa à positionner à chaque fois que le besoin sera exprimé. L’Assemblée nationale est sollicitée par le pouvoir en place pour prendre des dispositions dérogatoires afin de réduire certains délais, notamment ceux concernant les différentes étapes du processus électoral. Un comité a été mis en place pour veiller à la mise en œuvre de ces décisions et appuyer le Cos-Lépi à cet effet. La décision du ministre de l’Economie et des finances, arrêtant le budget du Cos–Lépi à 9,5 milliards Fcfa a été annulée

Ce recul intervient après les évènements survenus au Burkina Faso et qui ont emporté l’ex président Blaise Compaoré, la peur a gagné le camp au pouvoir du Dr Boni.

Le Président des béninois a ouvertement dit qu’il quittera le pouvoir au terme de son mandat en 2016.

Dans une réaction, le président Dr Yayi lance un appel à ses pairs en disant : "chers collègues, évitons des situations opportunistes à nos constitutions".

A la question de savoir s’il compte briguer un autre mandat après la fin de celui en cours, Yayi Boni a été on ne peut plus claire: «Je ne briguerai plus un autre mandat ». Et le journaliste de continuer sur la question.

"Je ne toucherai pas à ma constitution. Non, non, je le jure", a souligné M. le président.

Une réponse qui sonne comme des leçons tirés dans les évènements survenus au Burkina Faso quand l’ex-président veut coûte que coûte modifier l’article 37 de la Constitution de son pays afin de se représenter à nouveau alors qu’il bouclera en 2015, 27 ans au pouvoir.

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